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La conduite des bĂątiments de guerre sous le feu de l’ennemi exigeait un savoir-faire qui ne s’acquĂ©rait qu’au terme d’une longue expĂ©rience Ă  la mer. Beaucoup de fables entourent les combats navals du temps de la marine d’antan la rĂ©alitĂ© Ă©tait tout Ă  la fois plus complexe et plus prosaĂŻque. On ne traitera ici que de la pratique des combats qui opposent deux navires. Les batailles, oĂč s’affrontaient des formations navales, comme des escadres, constituent un sujet plus large englobant la tactique navale et les techniques de signalisation, mĂȘme si ces batailles rangĂ©es dĂ©gĂ©nĂ©raient parfois en une mĂȘlĂ©e confuse oĂč la plupart des bĂątiments finissaient par s’affronter en duels singuliers. Combat de l’Amazone contre la frĂ©gate anglaise Santa Margarita le 29 juillet 1782. Cette reprĂ©sentation, bien que trĂšs postĂ©rieure au combat, paraĂźt assez fidĂšle Ă  la rĂ©alitĂ© de la guerre sous voiles au cours du XVIIIe siĂšcle. Les deux bĂątiments courent au prĂšs, les basses voiles sur cargues. La fumĂ©e de la canonnade obscurcit la vision des combattants, et donc la possibilitĂ© de bien ajuster le tir. L’Amazone, qui a l’avantage du vent, est en train de perdre son grand mĂąt, ce qui dĂ©termine l’issue du combat* la perte d’un Ă©lĂ©ment important du grĂ©ement est le danger le plus grave qui menace un bĂątiment au combat. L’Amazone Ă©tait l’une des frĂ©gates construites en 1778 par le chantier Dupuy-Fromy, de Saint-Malo Neptunia n° 268. Elle fut reprise par les Français dĂšs le lendemain du combat. Aquarelle exĂ©cutĂ©e par FrĂ©deric Roux en 1827, pour l’Album de l’amiral Willaumez. © MnM, ref J 1102, cl. P. Dantec Le navire Ă  voile comme machine de guerre Les navires de guerre Ă  voiles Ă©taient armĂ©s d’une forte artillerie disposĂ©e en batterie. Les sabords Ă©taient percĂ©s dans les murailles les plus Ă©paisses, qui constituaient de vĂ©ritables blindages », rarement transpercĂ©s par les boulets qui les frappaient [1]. En revanche, la proue et surtout la poupe Ă©taient fort mal protĂ©gĂ©es. On combattait donc de maniĂšre Ă  faire le meilleur usage de l’artillerie de sabord, et, sauf circonstances exceptionnelles, on livrait bataille bord Ă  bord », chaque navire prĂ©sentant Ă  l’adversaire l’ensemble de sa batterie d’un bord ou de l’autre. Navigant Ă  la voile, les adversaires dĂ©pendaient de la force du vent et surtout de sa direction. Il Ă©tait donc indispensable de manƓuvrer en consĂ©quence avant mĂȘme le dĂ©but des combats. La rĂ©ussite ou l’échec de ces manƓuvres prĂ©liminaires Ă©taient souvent l’élĂ©ment qui dĂ©cidait de l’issue de l’affrontement. Bien avant d’engager le combat, il convenait donc de prendre les mesures tactiques qui s’imposaient. ReconnaĂźtre qu’une voile aperçue au loin est ennemie A la mer, les bĂątiments de guerre postaient une vigie sur les barres de perroquet. Depuis cette position, et par temps clair, il Ă©tait possible d’apercevoir la mĂąture d’un vaisseau de ligne Ă  prĂšs de trente kilomĂštres. Les marins de l’époque distinguaient trĂšs facilement les navires de guerre de ceux du commerce, mĂȘme Ă  grande distance. En gĂ©nĂ©ral, les bĂątiments de guerre portaient une voilure plus haute qui s’apercevait en premier. Ils utilisaient plus frĂ©quemment leurs perroquets, que l’importance de leurs Ă©quipages permettait d’établir plus facilement. Cette voilure trahissait un souci de vitesse qui Ă©tait rarement partagĂ© par les marins du commerce dont les effectifs, Ă  bord, Ă©taient trĂšs rĂ©duits. La route suivie par la voile Ă©mergeant Ă  l’horizon Ă©tait Ă©galement une bonne indication de sa nature et, souvent, de sa nationalitĂ©. Au fur et Ă  mesure que l’on se rapprochait, les dĂ©tails de son grĂ©ement, puis les particularitĂ©s du corps du bĂątiment achevaient de lever les doutes. La reconnaissance d’un navire Ă  l’horizon indiquait gĂ©nĂ©ralement qu’on Ă©tait reconnu par lui [2]. Il Ă©tait parfois utile d’essayer de donner le change pour gagner du temps, soit en fuyant afin d’attirer l’adversaire vers une force amie demeurĂ©e au-delĂ  de l’horizon, soit en donnant chasse », comme si l’on disposait d’une telle force derriĂšre soi, soit encore en se comportant comme un bĂątiment neutre que la vue d’un bĂątiment de guerre ne concernait pas. Combat du Guillaume Tell contre la frĂ©gate HMS PĂ©nĂ©lope 30 mars 1800. Le vaisseau fuit devant une force supĂ©rieure apparue Ă  l’horizon il est poursuivi par une frĂ©gate anglaise, plus rapide, qui rĂ©ussit Ă  lui administrer plusieurs volĂ©es en poupe et qui parvient Ă  le dĂ©mĂąter de son grand mĂąt et de son mĂąt d’artimon, privant le Guillaume Tell de toute possibilitĂ© de manƓuvrer. Peinture d’Arthur Ackland Hunt 1841-1914. Fuir l’ennemi ou lui courir dessus Selon l’opinion que l’on s’était faite de la nationalitĂ© et de la force de la voile inconnue, on Ă©tait confrontĂ© Ă  plusieurs choix. Si elle s’avĂ©rait neutre, on poursuivait sa route ou on se dĂ©routait pour Ă©changer des informations. En revanche, si le bĂątiment Ă©tait reconnu comme ennemi, on pouvait lui donner chasse » si on estimait que le combat pouvait ĂȘtre engagĂ© avec une certaine chance de succĂšs. Dans le cas contraire, on prenait chasse », c’est-Ă -dire qu’on fuyait. La poursuite se dĂ©roulait de maniĂšre diffĂ©rente selon la position par rapport au vent du chasseur et du chassĂ©. Si le chassĂ© Ă©tait sous le vent, il s’agissait d’une simple question de vitesse pure et l’avantage Ă©tait au navire dont la carĂšne Ă©tait la plus propre, ou qui pouvait Ă©tablir la voilure la plus importante. Dans ce cas, on Ă©vitait l’allure du vent arriĂšre qui n’est pas la plus rapide, et qui peut ĂȘtre dangereuse par mer formĂ©e. Si le chassĂ© se trouvait exactement dans le lit du vent, il Ă©tait plus efficace de le chasser par une suite de petits bords de grand largue. Dans le cas oĂč le chassĂ© se trouvait au vent, il bĂ©nĂ©ficiait d’un avantage qui ne pouvait ĂȘtre compensĂ© que par une vitesse supĂ©rieure et/ou par une meilleure manƓuvre. Le chasseur ne pouvait se rapprocher qu’en louvoyant. Son succĂšs supposait que ses virements de bord soient exĂ©cutĂ©s de maniĂšre plus prompte que ceux de son adversaire et qu’il sache mieux mettre Ă  profit d’éventuelles sautes de vent. À vitesse Ă©gale, c’est donc le meilleur manƓuvrier qui chassait le plus efficacement contre le vent. Les bĂątiments Ă  grĂ©ement carrĂ© pouvaient difficilement serrer le vent Ă  moins de six quarts 67° [3]. Cela ne posait pas de problĂšme particulier quand il s’agissait de chasser un bĂątiment gréé de la mĂȘme maniĂšre. Mais, si un bĂątiment Ă  grĂ©ement carrĂ©, une frĂ©gate ou une corvette, cherchait Ă  rejoindre un bĂątiment Ă  grĂ©ement longitudinal, celui-ci ne pouvait pas ĂȘtre rattrapĂ© dans ces conditions, car il Ă©tait capable de remonter Ă  45/50° du vent. C’est la raison pour laquelle les Barbaresques restaient fidĂšles au grĂ©ement latin, et que les petits corsaires du Ponant Ă©taient souvent gréés en lougre, en goĂ©lette, etc. Vaisseaux se disputant le vent avant d’engager le combat. Le bĂątiment de droite est en train d’entamer un virement de bord les voiles d’avant sont sur le mĂąt, celles de l’arriĂšre sont dĂ©ventĂ©es, prĂȘtes Ă  ĂȘtre contrebrassĂ©es pour essayer de reprendre l’avantage sur un adversaire qui semble ĂȘtre Ă  son vent. Nicolas Ozanne Marine Militaire, 1762 Combattre au vent ou sous le vent de l’ennemi ? ArrivĂ© Ă  proximitĂ© du chassĂ© ou rattrapĂ© par le chasseur, il fallait le plus tĂŽt possible adopter une route et une voilure qui permettent de gagner une position favorable par rapport Ă  l’ennemi en fonction du vent. L’alternative Ă©tait de combattre au vent de l’adversaire ou bien sous son vent. Les avantages et inconvĂ©nients du combat au vent et sous le vent ont Ă©tĂ© maintes fois dĂ©crits Combattre sous le vent de l’adversaire. La fumĂ©e des canons envahit le bord et le feu de la bourre des valets qui, repoussĂ©e par le vent, retombe en pluie sur les servants. Ils peuvent occasionner des accidents et gĂȘner le service de l’artillerie. En revanche, la gite permet de mieux atteindre le grĂ©ement de l’adversaire. Elle permet Ă©galement aux vaisseaux de se servir de leur batterie basse, la plus puissante, mĂȘme lorsque la mer est forte. Combattre au vent de l’adversaire. La fumĂ©e de l’artillerie s’échappe du bord, mais peut cacher l’ennemi qu’on ne distingue plus que par la lueur du feu de son artillerie. La gite est moins commode pour atteindre le grĂ©ement, et interdit l’usage de la batterie basse des vaisseaux, dĂšs que la mer est formĂ©e. De plus, le canon a tendance Ă  revenir de lui-mĂȘme au sabord en raison de la gite. Ceci ralentit la cadence de tir ou vivacitĂ© du feu ». En effet, Ă  moins d’avoir un excellent entrainement, et bloquer la piĂšce avant qu’elle ne reparte d’elle-mĂȘme en avant, il faut rehaler le canon en dedans pour le recharger. Mais l’avantage principal de la position au vent de l’adversaire est de permettre de prendre l’initiative d’engager le combat et, parfois, de manƓuvrer de maniĂšre Ă  lui administrer une volĂ©e en poupe ou en proue, comme on le verra par la suite, ou Ă  l’aborder. En rĂ©sumĂ©, sauf lorsque la mer est assez creuse pour gĂȘner ou mĂȘme empĂȘcher le service de la batterie basse, la position de combat au vent est la plus favorable. C’est la raison pour laquelle les combats navals sont toujours prĂ©cĂ©dĂ©s d’une phase oĂč chacun des deux adversaires cherche Ă  prendre l’avantage du vent » sur son opposant. [4] Vaisseau administrant Ă  son adversaire un tir en enfilade par l’avant. Cette manƓuvre n’est rĂ©alisable que pour le bĂątiment qui combat au vent. On observe que celui-ci a mis ses voiles sur le mĂąt pour ralentir son allure, ce qui lui donne plus de temps pour faire donner son artillerie de sabords sur la proue de son adversaire. Ce dernier a Ă©galement contrebrassĂ© ses voiles, sans doute pour essayer d’abattre et de prĂ©senter Ă  nouveau sa batterie Ă  l’ennemi. Nicolas Ozanne Marine Militaire, 1762 Disputer le vent Ă  l’ennemi Chicaner le vent », comme l’écrivaient joliment certains officiers de marine de l’Ancien RĂ©gime, consistait Ă  manƓuvrer de maniĂšre Ă  prendre et conserver cet avantage. Naturellement ce type de manƓuvre n’avait pas de raison d’ĂȘtre lorsque l’un des navires se trouvait nettement au vent et que son adversaire ne pouvait pas lui disputer cette position
 Mais il arrivait parfois que le vent ne soit pas le mĂȘme pour chacun d’eux, en force et parfois en direction. D’autre part, les manƓuvres d’approche pouvant prendre plusieurs heures, il n’était pas rare que le vent change, et qu’il adonne ou refuse de quelques quarts, ce qui favorisait l’un ou l’autre des adversaires. Toute l’habiletĂ© du manƓuvrier consistait donc Ă  faire la route la plus rapide en tenant le plus prĂšs du vent, et Ă  profiter de la moindre saute de vent pour prendre l’avantage. Cela consistait naturellement Ă  loffer dans les adonnantes et dans les rafales, mais Ă©galement Ă  ne pas hĂ©siter Ă  virer de bord dans le cas oĂč le vent refuse. Les possibilitĂ©s de manƓuvre reposaient naturellement sur la compĂ©tence du commandant et sur l’entrainement de son Ă©quipage, mais aussi et surtout sur la capacitĂ© du bĂątiment Ă  bien remonter au vent, caractĂ©ristique d’un bon boulinier ». Cet avantage rĂ©sultait d’un grand nombre de mesures qui devaient ĂȘtre prises dĂšs l’appareillage et qui devaient ĂȘtre constamment contrĂŽlĂ©es en mer en modifiant au besoin la rĂ©partition du lest volant » qui pouvait amĂ©liorer l’équilibre sous voiles au prĂšs. Les principaux facteurs qui influaient sur la qualitĂ© du prĂšs » Ă©taient la possibilitĂ© d’établir une voilure plus importante sans susciter une gite trop prononcĂ©e [5], mais Ă©galement la possibilitĂ© d’orienter les voiles carrĂ©es plus en pointe ». Cette derniĂšre considĂ©ration est la raison pour laquelle, sur les bĂątiments de guerre, le premier hauban de chaque mĂąt est gĂ©nĂ©ralement garni d’un palan et non d’un cap de mouton. On pouvait ainsi mollir ce premier hauban sous le vent, et orienter les vergues plus prĂšs du vent. Combat naval entre deux vaisseaux extrait, Nicolas Ozanne, Marine Militaire, 1762. Combattre bord Ă  bord Au moment qu’il juge le plus favorable, le bĂątiment qui a rĂ©ussi Ă  prendre l’avantage du vent, abat pour se rapprocher de son adversaire et le combattre. ArrivĂ© Ă  distance convenable, il loffe pour revenir au prĂšs et garder ainsi l’avantage car il peut abattre Ă  son grĂ©, pour profiter d’une faiblesse ou d’une hĂ©sitation de son adversaire, tandis que celui-ci ne peut loffer sans prendre le risque de faire chapelle » et de rester plantĂ© bout au vent. Les basses voiles sont carguĂ©es, afin de dĂ©gager la vue. On combat en gĂ©nĂ©ral sous huniers seuls, les perroquets ne sont Ă©tablis que si le vent n’est pas assez fort. On conserve un ou deux focs ainsi que l’artimon afin de rester bien manƓuvrant. En rĂ©alitĂ©, on naviguait rarement au prĂšs serrĂ© sous le feu de l’ennemi, mais plutĂŽt au prĂšs bon plein », afin de rĂ©duire le risque de masquer en cas de saute de vent. À quel moment ouvrait-on le feu ? La portĂ©e thĂ©orique des canons de l’époque est de l’ordre de quatre encablures 800 m, mais on ne combattait jamais Ă  de telles distances oĂč l’on n’avait Ă  peu prĂšs aucune chance d’atteindre l’adversaire. La rĂ©glementation française prĂ©cisait d’ailleurs que le combat ne devait ĂȘtre commencĂ© que lorsqu’on sera assez prĂȘt pour que tous les coups portent Ă  bord de l’ennemi » c’est-Ă -dire Ă  portĂ©e de fusil et vergue Ă  vergue » [6]. En pratique, les rĂ©cits de combat donnent l’impression que les adversaires Ă©taient parfois impatients d’ouvrir le feu sans attendre d’ĂȘtre Ă  portĂ©e de tir efficace. MĂȘme les Ă©quipages anglais, qui avaient la rĂ©putation d’ĂȘtre plus disciplinĂ©s, semblent avoir eu de la peine Ă  contenir leur impatience Ă  ouvrir le feu c’est ainsi que l’artillerie du HMS Ramillies, vaisseau amiral de Byng Ă  la bataille de Minorque, commença son tir Ă  plusieurs centaines de mĂštres de distance, bien avant que le signal ne lui en soit donnĂ©, alors que les canons avaient Ă©tĂ© prĂ©parĂ©s Ă  double charge deux boulets ou boulets et mitraille, ce qui n’est efficace qu’à trĂšs courte portĂ©e [7]. Il est vrai que lors de cette bataille, les Français avaient commencĂ© Ă  faire donner leur artillerie de plus loin encore. La premiĂšre bordĂ©e est souvent la plus efficace, car c’est la seule qui puisse ĂȘtre correctement ajustĂ©e, et qui n’est pas gĂȘnĂ©e par la fumĂ©e de l’artillerie. AprĂšs elle, la belle ordonnance des bordĂ©es se dĂ©rĂ©glait progressivement, et chaque piĂšce faisait souvent feu aussitĂŽt qu’elle Ă©tait rechargĂ©e. Dans les faits, il semble bien que l’on combattait souvent Ă  quelques dizaines de mĂštres de distance seulement, d’oĂč l’expression combattre vergue Ă  vergue », de maniĂšre Ă  pouvoir profiter immĂ©diatement de toute faiblesse ou de toute hĂ©sitation de l’ennemi en l’abordant ou en lui administrant une bordĂ©e en enfilade. C’est naturellement le bĂątiment au vent qui rĂ©glait la distance de combat, puisqu’il lui suffisait d’arriver pour se rapprocher. Il devait toutefois conserver un certain espace, afin d’éviter d’aborder involontairement son adversaire par une abattĂ©e accidentelle. En outre, Ă  petite distance, le bĂątiment sous le vent, sans ĂȘtre nĂ©cessairement totalement dĂ©ventĂ© par son adversaire, recevait un vent perturbĂ© par celui-ci, ce qui compliquait le rĂ©glage de ses voiles. De toute maniĂšre, la hausse des canons Ă©tant limitĂ©e, il y avait une distance minimale Ă  respecter pour pouvoir atteindre le grĂ©ement de l’adversaire, en particulier pour le bĂątiment au vent. Si l’on combattait de trop prĂšs, la grosse artillerie ne pouvait atteindre que le corps du bĂątiment ennemi, ce qui Ă©tait d’une efficacitĂ© rĂ©duite. Comment faisait-on feu ? Les navires constituaient une plateforme mouvante pour l’artillerie. Il n’était donc pas possible de pointer les piĂšces comme on pouvait le faire Ă  terre. En outre, la fumĂ©e obscurcissait souvent la vue de l’adversaire, et l’on n’avait parfois d’autre ressource que de deviner celui-ci Ă  la lueur de ses tirs. Tout au plus pouvait-on orienter lĂ©gĂšrement les canons vers l’avant ou vers l’arriĂšre pour faire feu en chasse » ou en retraite » sur un navire qu’on rattrapait ou qu’on fuyait. Mais, dans ces cas, l’angle de tir Ă©tait limitĂ© par la largeur des sabords. Au combat bord Ă  bord, on faisait feu en belle », c’est-Ă -dire avec la piĂšce bien dans l’axe du sabord. On utilisait toutefois les coins de mire pour corriger l’effet de la gĂźte moyenne en Ă©levant la volĂ©e si l’on combattait au vent, ou en la rabaissant dans le cas contraire. L’allure du prĂšs, Ă  laquelle on combattait le plus souvent, limitait le roulis mais ne pouvait le supprimer. Les chefs de piĂšces utilisaient donc le mouvement rĂ©gulier du navire pour faire feu au moment opportun. La question du moment opportun » soulĂšve celle des diffĂ©rents types de tir tir en plein bois » ou tir Ă  dĂ©mĂąter ». Les bĂątiments de guerre de la marine Ă  voile Ă©taient protĂ©gĂ©s par des murailles Ă©paisses qui arrĂȘtaient la plupart des boulets [8] et que l’on pouvait assez facilement rĂ©parer pendant le combat les dommages les plus graves. Au XVIIIe siĂšcle, les exemples de navires ayant sombrĂ© sous le feu de l’ennemi sont trĂšs rares. En revanche, la mĂąture et le grĂ©ement Ă©taient vulnĂ©rables, car un bĂątiment qui perd une partie de sa voilure n’est plus Ă©quilibrĂ© s’il perd une voile d’avant la misaine par exemple, il tend Ă  loffer de maniĂšre irrĂ©sistible, et inversement s’il perd une voile d’arriĂšre. C’est pourquoi on attachait une grande importance Ă  doubler les manƓuvres principales avant d’entamer le combat. Cependant, rien ne permettait de pallier la perte d’un Ă©lĂ©ment de la mĂąture. C’est pourquoi celle-ci constituait la cible principale de l’artillerie de sabord. Les dĂ©gĂąts collatĂ©raux causĂ©s au grĂ©ement et aux voiles Ă©taient plus facilement rĂ©parĂ©s, mais ils affaiblissaient la mĂąture. Les voiles de l’époque supportaient le combat sans trop faiblir, mais la rupture d’une de leurs ralingues entraĂźnait de grands risques de dĂ©chirure. Un bĂątiment dĂ©gréé, en totalitĂ© ou en partie, Ă©tait soit immobilisĂ©, soit incapable de manƓuvrer, il devenait alors une proie facile et ne pouvait plus Ă©viter de recevoir une bordĂ©e meurtriĂšre dans ses parties les plus vulnĂ©rables par une volĂ©e en poupe ou en enfilade. Le tir Ă  dĂ©mĂąter » Ă©tait trĂšs alĂ©atoire, mais un coup heureux pouvait dĂ©cider de la victoire. Les instructions du XVIIIe siĂšcle prĂŽnaient le tir contre le mĂąt de misaine, et suggĂ©raient de viser la mĂąture au niveau du trĂ©lingage, lĂ  oĂč le grĂ©ement est plus compact. Cette derniĂšre recommandation Ă©tait vivement combattue par un certain nombre d’officiers qui privilĂ©giaient le tir au ras des gaillards » qui, non seulement pouvait faire des ravages dans l’équipage, mais Ă©galement endommageait les haubans, leurs rides et toutes les manƓuvres qui sont renvoyĂ©es sur le pont [9]. C’est pourquoi les instructions françaises recommandaient naturellement de tirer au relevĂ© » du roulis, ce qui permettait Ă©galement d’éviter les coups Ă  l’eau » [10]. L’examen des dommages subis par les vaisseaux au cours des combats du XVIIIe siĂšcle montre toutefois, qu’à l’époque, les boulets frappaient en rĂ©alitĂ© tout autant la muraille que la mĂąture [11]. Les premiers tirs Ă©taient relativement rĂ©glĂ©s, par bordĂ©es » ordonnĂ©es par les officiers responsables de chaque pont d’artillerie. Mais, au cours du combat, le tir perdait de sa prĂ©cision, et on ne peut pas Ă©carter l’hypothĂšse que les servants faisaient feu dĂšs que leur piĂšce Ă©tait rechargĂ©e, sans trop se prĂ©occuper d’attendre que la cible se prĂ©sente correctement au roulis. La discipline de tir ne semble s’ĂȘtre imposĂ©e que petit Ă  petit. En fait, ce n’est donc sans doute pas la justesse du tir qui faisait la diffĂ©rence, mais plutĂŽt l’intensitĂ© du feu, c’est-Ă -dire la cadence de tir [12]. EntraĂźnement des canonniers français en 1755. L’instruction s’effectuait en partie dans des rĂ©pliques de batteries de vaisseaux Ă©difiĂ©es Ă  terre, dans des conditions assez diffĂ©rentes de celles qui prĂ©valaient Ă  la mer. DĂ©tail de la Vue du parc d’artillerie de l’arsenal de Toulon, par Joseph Vernet. © MnM Cadence de tir La question de la cadence de feu dont Ă©taient capables les Ă©quipages de la marine en bois a donnĂ© lieu Ă  des affirmations contradictoires entre lesquelles il est bien difficile de trancher. Jean Boudriot estime celle-ci Ă  huit minutes pour les piĂšces de 36, Ă  cinq pour celles de 18 et Ă  quatre pour celles de 8 [13]. Quant Ă  Andrew Lambert, il cite une cadence un peu infĂ©rieure Ă  un coup par minute [14]. L’importance de l’écart entre ces deux estimations dĂ©crĂ©dibilise, en partie, l’une et l’autre. On ne dispose naturellement pas de vĂ©ritables chronomĂ©trages exĂ©cutĂ© au combat sous l’Ancien RĂ©gime. Une des maniĂšres permettant de reconstituer, approximativement, la cadence rĂ©elle de tir sous le feu de l’ennemi, consiste Ă  Ă©tudier la consommation de projectiles pendant une phase de combat chronomĂ©trĂ©e. Les donnĂ©es de ce type sont assez rares, et il faut les prendre avec prudence, car la vivacitĂ© » du feu comme Ă©crivent les contemporains n’est pas constante tout au long d’un combat, toutes les piĂšces n’étant pas nĂ©cessairement battante en mĂȘme temps ; d’autre part, il faut tenir compte des tirs Ă  charge double, des incidents de tir, etc. NĂ©anmoins, lorsqu’on a la chance de disposer de ce type de donnĂ©es sur une durĂ©e courte quelques dizaines de minutes, on peut envisager l’hypothĂšse que la cadence de tir a pu y avoir Ă©tĂ© assez homogĂšne. Ainsi, par exemple, le procĂšs de l’amiral Byng a permis d’enregistrer les dĂ©positions de plusieurs tĂ©moins de la bataille de Minorque 1756. Le maĂźtre canonnier rapporta que le HMS Ramillies avait consommĂ© 800 projectiles de tous calibres pendant une action d’une durĂ©e de 15 Ă  16 minutes chronomĂ©trage effectuĂ© par le capitaine Hervey, depuis le HMS Phoenix. Le dĂ©tail des munitions consommĂ©es, par calibre, ainsi que les prĂ©cisions donnĂ©es sur le chargement initial des piĂšces charge double, permettent de tenter d’évaluer la cadence approximative de tir sur chacun des trois ponts du Ramillies. Sur les premiers et seconds ponts, armĂ©s respectivement de piĂšces de 32 et de 18, la cadence est d’environ cinq minutes ; celle-ci s’accĂ©lĂšre Ă  environ trois minutes sur le troisiĂšme pont muni de piĂšces de 12 [15]. Cet intervalle entre les tirs peut paraĂźtre long, mais le nettoyage et le chargement des canons, notamment des grosses piĂšces de batterie, puis la prĂ©paration du tir, nĂ©cessitent une succession d’opĂ©rations qui doivent ĂȘtre exĂ©cutĂ©es, parfois en force, mais toujours avec de grandes prĂ©cautions. Quoiqu’il en soit, les marines de l’époque se sont employĂ©es Ă  amĂ©liorer l’entraĂźnement de leurs Ă©quipages. En particulier les Anglais qui pratiquaient quotidiennement Ă  la mer des exercices de manƓuvres de leur artillerie. Ils provoquaient l’émulation entre les bordĂ©es et rĂ©alisaient parfois des tirs rĂ©els sur cible flottante. D’autre part, diverses mĂ©thodes furent employĂ©es pour gagner du temps entre chaque tir comme la gĂ©nĂ©ralisation des platines de mise Ă  feu Ă  partir de 1780, qui est rĂ©putĂ©e avoir rĂ©duit d’un tiers le temps nĂ©cessaire Ă  la mise Ă  feu [16]. On peut citer Ă©galement les essais de tir Ă  bragues longues » mentionnĂ©s par MontgĂ©ry. Cette pratique, qui consistait Ă  recharger sans remise du canon au sabord, demandait beaucoup de prĂ©caution pour Ă©viter les risques d’incendie que pouvait causer l’éjection des valets enflammĂ©s. Ces diverses amĂ©liorations, ainsi que les automatismes acquis au terme d’un entraĂźnement sĂ©vĂšre, contribuĂšrent Ă  amĂ©liorer la cadence de tir et, Ă  l’extrĂȘme fin du XVIIIe siĂšcle, l’amiral Jervis put fixer un objectif de 100 secondes entre chaque tir, ce qui parait quand mĂȘme ambitieux, au moins pour la grosse artillerie de sabord. On peut mesurer les progrĂšs rĂ©alisĂ©s en comparant la cadence de tir des piĂšces de 18 du Ramillies en 1756 5 minutes, avec celui des piĂšces de mĂȘme calibre sur la frĂ©gate Shannon lors de son combat contre la frĂ©gate amĂ©ricaine Chesapeake en 1814. Ces cadences ont Ă©tĂ© mesurĂ©es faire feu Ă  temps moyen de 2 minutes 24 secondes entre chaque tir, au cours d’un Ă©change d’artillerie n’ayant durĂ© que 11 minutes [17]. En 1816, le lieutenant de vaisseau de MontgĂ©ry, qui avait participĂ© Ă  de nombreux combats sous l’Empire, estimait qu’à bord des vaisseaux français, la cadence de tir des piĂšces de batterie calibres de 24 et de 36 Ă©tait de l’ordre d’un coup toutes les quatre Ă  cinq minutes. Il prĂ©cisait qu’un Ă©quipage trĂšs bien exercĂ© n’avait pas besoin de plus de trois minutes pour charger et tirer les canons de 18. Il ajoutait que les Anglais n’avaient en gĂ©nĂ©ral besoin que de 80% du temps nĂ©cessaire aux canonniers français [18]. Cette diffĂ©rence de rythme de tir, extrapolĂ©e Ă  l’ensemble de l’artillerie de sabord lors d’un combat d’une demi-heure entre deux vaisseaux de 74 canons, donne aux Anglais un avantage de quelques dizaines de boulets ce qui, parfois, pouvait faire la diffĂ©rence. Comment prendre l’avantage sur l’adversaire ? Le premier qui parvenait Ă  endommager sĂ©rieusement le grĂ©ement de son adversaire prenait un avantage certain. Cependant, il arrivait que le combat se poursuive longtemps de maniĂšre indĂ©cise. Le bĂątiment combattant au vent, mĂȘme affaibli, avait la possibilitĂ© de forcer sa chance en manƓuvrant. Il pouvait par exemple masquer brutalement, se laisser dĂ©passer, puis Ă  abattre juste derriĂšre son adversaire pour lui envoyer une bordĂ©e en poupe au passage. Cette manƓuvre hardie demande un bon entraĂźnement, car il faut que les servants rĂ©ussissent Ă  passer d’une batterie Ă  l’autre et Ă  faire feu pendant le bref moment oĂč la poupe de l’adversaire dĂ©file Ă  portĂ©e de tir. Il faut donc avoir dĂ©jĂ  avoir chargĂ© les piĂšces de l’autre bord, mais Ă©galement manƓuvrer avec une grande discrĂ©tion pour ne pas avertir l’adversaire de ce que l’on prĂ©pare. Cette ruse doit impĂ©rativement rĂ©ussir du premier coup, faute de quoi, l’agresseur se retrouvera sous le vent de son adversaire, qui peut alors lui rendre la pareille. SchĂ©ma de la manƓuvre destinĂ©e Ă  permettre au bĂątiment combattant au vent, de tenter d’administrer une volĂ©e en poupe Ă  son adversaire. Cette manƓuvre hardie peut ĂȘtre parĂ©e si on s’aperçoit Ă  temps des intentions de l’adversaire, comme sut le faire le commandant de la frĂ©gate française la Surveillante lors de son combat contre la frĂ©gate anglaise Quebec le 6 octobre 1779 [19] il fit rapidement mettre ses voiles Ă  contre, et les deux adversaires se retrouvĂšrent bord Ă  bord au travers. Combattre en fuite Il arrive que l’on ait de bonnes raisons de fuir l’ennemi, soit parce qu’il paraĂźt beaucoup trop fort pour ĂȘtre combattu avec une bonne chance de succĂšs, soit parce que l’état du bĂątiment notamment celui de son grĂ©ement ne lui permet pas de faire face Ă  un combat rĂ©glĂ©, soit parce que l’on a une mission Ă  remplir qui ne peut souffrir de retard. Si le poursuivant dispose d’un net avantage de marche, le combat ne peut ĂȘtre Ă©vitĂ©. Par contre, si les deux navires ont une vitesse sensiblement Ă©gale, les deux adversaires Ă©changent des tirs de leurs piĂšces de chasse et de retraite. Ce type de combat est assez vain, car le tangage des bĂątiments rend le tir particuliĂšrement alĂ©atoire. Le poursuivi peut essayer de surprendre son adversaire. Si les deux bĂątiments sont aux allures portantes, dĂšs que ce poursuivant s’est suffisamment rapprochĂ©, le poursuivi peut tenter une subite auloffĂ©e pour faire feu de l’ensemble de sa batterie sur la proue de son adversaire. La mĂȘme manƓuvre peut ĂȘtre tentĂ©e en cas de poursuite au prĂšs mais, dans ce cas, il faut que le poursuivi parte d’une position lĂ©gĂšrement plus au vent que celle de son adversaire [20]. Cette derniĂšre manƓuvre est risquĂ©e et doit rĂ©ussir du premier coup, car elle fait perdre l’avance que l’on a sur le poursuivant. Ce dernier peut naturellement tenter une manƓuvre comparable en abattant pour administrer une volĂ©e en poupe mais, en cas d’échec, il risque de creuser la distance qui le sĂ©pare de son adversaire. Combat en fuite au grand largue. Si le fuyard ne dispose pas d’un avantage de marche, il est Ă  la merci de son poursuivant, comme le montre cette illustration d’un brick qui a bien peu de chance devant la frĂ©gate qui l’a rattrapĂ©e. Baugean Petites Marines n° 29 Combattre Ă  l’abordage Depuis l’apparition de l’artillerie navale, le combat Ă  l’abordage est devenu la tactique du faible au fort », et n’a Ă©tĂ© pratiquĂ© que de maniĂšre trĂšs exceptionnelle par les marines de guerre du XVIIIe siĂšcle [21]. Cette tactique, souvent employĂ©e avec succĂšs par les capitaines des corsaires du rĂšgne de Louis XIV, a Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs abandonnĂ©e par la suite. Les navires marchands du XVIIIe siĂšcle, peu ou pas armĂ©s, ne se dĂ©fendaient plus guĂšre. Cette maniĂšre de combattre repose sur la surprise elle suppose donc que l’on soit en mesure de cacher jusqu’au dernier moment la nature et la force de l’abordeur ainsi que ses intentions. BourdĂ© dĂ©crit les diffĂ©rentes maniĂšres d’aborder, selon que la proie se prĂ©sente au vent ou sous le vent [22]. Le principe gĂ©nĂ©ral consiste Ă  s’approcher de la cible par sa hanche pour Ă©viter le feu de son artillerie, et d’engager le beauprĂ© dans ses porte-haubans. Cette tactique d’approche suppose de disposer d’un navire plus manƓuvrant et plus rapide que celui de l’adversaire, et surtout d’un Ă©quipage motivĂ© et bien entraĂźnĂ©. La Bayonnaise prenant Ă  l’abordage la frĂ©gate anglaise Embuscade le 14 dĂ©cembre 1798. Louis-Philippe CrĂ©pin, 1801. MusĂ©e national de la Marine Conclusion Ces quelques exemples ne prĂ©tendent pas Ă©puiser le sujet. Il s’agit simplement de montrer que l’habiletĂ© manƓuvriĂšre des officiers ainsi que l’entraĂźnement des Ă©quipages jouaient un rĂŽle dĂ©terminant dans le succĂšs des combats navals. L’observation attentive de ce qui se passe chez l’adversaire, ou de ce qu’il prĂ©pare, constitue le premier devoir du commandant, lui permettant de saisir les opportunitĂ©s de mettre son adversaire dans une position dĂ©favorable, ou pour Ă©viter de s’y retrouver lui-mĂȘme. Cela demande un grand sang-froid, que les Français semblent avoir eu parfois un peu de peine Ă  conserver dans la chaleur du combat, peut-ĂȘtre par manque d’entraĂźnement Ă  la mer. _____________________________________________ Notes [1] Voir l’exemple de l’état du Souverain aprĂšs la bataille du 17 aoĂ»t 1759. Neptunia n°270 [2] Il n’en Ă©tait pas toujours ainsi, notamment lorsqu’on naviguait sous une cĂŽte Ă©levĂ©e et contre le soleil. C’est en longeant de trĂšs prĂšs les cĂŽtes d’Afrique du Nord que les Français essayaient, parfois avec succĂšs, de passer le dĂ©troit de Gibraltar sans se faire repĂ©rer prĂ©maturĂ©ment par les Anglais. [3] Six des 32 quarts de la rose des vents. [4] Voir par exemple BourdĂ© Le Manoeuvrier, 4e partie, chapitre 1, [5] La gite fait dĂ©river, ce qui nuit naturellement Ă  la progression contre le vent. [6] Ordonnance de 1765, livre XV, art. 1170. [7] TĂ©moignage du capitaine du HMS Ramillies minutes de la cour martiale ayant jugĂ© l’amiral Byng communiquĂ©es par P. Le Bot. En 1816, le lieutenant de vaisseau de MontgĂ©ry, un officier aguerri, estimait le tir Ă  double charge peu efficace au-delĂ  de 60 toises 120m. RĂšgles de pointage Ă  bord des vaisseaux, [8] Jean Boudriot mentionne des expĂ©riences de tir contre des Ă©lĂ©ments de muraille de vaisseau reconstituĂ©s Ă  terre. [9] MontgĂ©ry [10] Voir par exemple Exercice et manƓuvre des bouches Ă  feu 1811, citĂ© par MontgĂ©ry, en p. 116 [11] Voir l’état des dommages subis par le vaisseau le Souverain aprĂšs le combat du 17 aoĂ»t 1759 Neptunia n° 270, [12] Voir aussi l’Artillerie de la marine en bois par RenĂ© Burlet, dans Neptunia n° 252 [13] Le Vaisseau de 74 canons, [14] Andrew Lambert War at sea, [15] Communication de Pierre Le Bot [16] Mariner’s Mirror, vol. 40, [17] Mariner’s Mirror, vol. 45, [18] p 85-86 [19] Lostange Relation du combat de la Surveillante et du Quebec 1817. Le commandant du Quebec Ă©tait le capitaine George Farmer, qui avait commandĂ© la corvette Swift lors du naufrage de cette corvette Ă  Puerto Deseado Neptunia n°267 [20] Une telle manƓuvre a Ă©tĂ© exĂ©cutĂ©e en 1759 par le Souverain poursuivi par l’Hercules de mĂȘme force voir Neptunia n°270, [21] L’exploit du commodore Nelson Ă  la bataille du cap Saint Vincent 1797, oĂč il captura successivement le San Nicola puis le San Josef ce dernier armĂ© de 112 canons Ă  la tĂȘte d’une Ă©quipe d’abordage, est tout Ă  fait exceptionnel, comme le sont presque toutes les exploits de cet officier peu conventionnel. Au cours des guerres navales de l’Empire plusieurs navires au mouillage furent toutefois emportĂ©s nuitamment Ă  l’abordage, par des hommes montĂ©s sur des embarcations. [22] Le ManƓuvrier, seconde partie, chapitre 9 Exclusif- Parce qu’elle porte le voile et qu’elle milite Ă  l’Unef, elle a Ă©tĂ© attaquĂ©e de toute part. À BuzzFeed News, Maryam Pougetoux, 19 ans, dit son incomprĂ©hension et sa Quel que soit Le type de bateau avec lequel vous naviguez, bateaux Ă  moteur, Ă  voile, monocoque, multicoque,
, il est essentiel que la coque de votre bateau soit en trĂšs bon Ă©tat, car mĂȘme avec un excellent entretien, des Ă©clats, des fissures et des rayures apparaissent. La rĂ©paration de votre bateau peut passer par les services d’une entreprise ou ĂȘtre rĂ©alisĂ©e en maintenance, si c’est une location, mais si vous devez effectuer les travaux vous-mĂȘme, voici quelques conseils qui vous guideront. RĂ©parer une fissure ou un Ă©clat de petite taille sur la coque de votre bateau Utiliser du gelcoat de rĂ©paration pour colmater une fissure ou un Ă©clat de petite taille. Le gelcoat est prĂȘt Ă  l’emploi ou Ă  mĂ©langer soi-mĂȘme, il se passe au pinceau ou Ă  la spatule. Appliquer ensuite un gelcoat de finition qui contient de la paraffine afin que le premier puisse polymĂ©riser. Lissez-le avec l’aide d’une feuille de terphane qu’il faut ĂŽter avant le dĂ©but du ponçage. Le gelcoat existe en version colorĂ©e mais vous pouvez aussi le teinter vous-mĂȘme. Opter pour le bon produit pour la rĂ©paration de votre coque de bateau Au-dessus de la ligne de flottaison, appliquer une rĂ©sine polyester, prĂ©alablement mĂ©langĂ©e Ă  un accĂ©lĂ©rateur et Ă  un catalyseur. En-dessous de la ligne de flottaison, utiliser une rĂ©sine Ă©poxy mĂ©langĂ©e avec un durcisseur. Attention, le mĂ©lange durci rapidement. La fibre de verre, extrĂȘmement rĂ©sistante, accompagne la rĂ©sine pour la rendre plus rigide. La fibre tissĂ©e exploitation sur une surface plane. La fibre mat rĂ©guliĂšrement employĂ©e pour crĂ©er des Ă©paisseurs ou des finitions. Elle est appliquĂ©e sur des plans courbes. CraquĂšlement, fendillement, fissuration autant de rĂ©parations Ă  ne pas nĂ©gliger sur la coque de votre bateau Avec le temps, la coque de votre bateau se fendille jusqu’à devenir poreuse. Le lustrage s’avĂšre alors insuffisant et il faut envisager de repeindre la coque. L’étape prĂ©paratoire Ă  la peinture est de la plus haute importance et engage le rĂ©sultat final Ă  plus de 80%. La procĂ©dure standard minimum coque en gelcoat est de nettoyer, dĂ©graisser et poncer avec du papier abrasif trĂšs fin 320 puis d’éliminer les traces de poussiĂšre avec un chiffon. Cette Ă©tape montre quelques diffĂ©rences en fonction des matĂ©riaux Coque en acier ou en aluminium en bon Ă©tat, suivre la procĂ©dure standard ; en mauvais Ă©tat, remettre la coque Ă  nu par dĂ©rochage, disquage ou sablage. Pour l’aluminium, le sablage est la meilleure option. Coque en bois gratter ou brĂ»ler l’ancienne peinture au chalumeau, appliquer une couche protectrice contre les tĂąches de moisissures et la pourriture du bois. Terminer en masquant les zones non peintes et l’accastillage. Repeindre la coque de votre bateau avec une laque La laque existe en deux versions, acceptables sur tous les types de coques Monocomposants acryliques ou synthĂ©tiques Ă  base de rĂ©sines alkydes, elles sont moyennement rĂ©sistantes tout en ayant une bonne adhĂ©rence Ă  la surface. Bicomposants Ă  base de polyurĂ©thane + durcisseur, grande qualitĂ© de finition et rĂ©sistance aux intempĂ©ries. A noter, les coques en bois, simples bordĂ©s ou Ă  clins seront peintes en laque monocomposants. Les conditions mĂ©tĂ©o pour ce genre de chantier sont trĂšs contraignantes absence de vent poussiĂšres et d’humiditĂ© dans l’air et tempĂ©rature moyenne en extĂ©rieur ou en atelier. Assurez-vous d’avoir du bon matĂ©riel pinceaux larges, rouleaux petites alvĂ©oles et pads lissage uniquement ou pistolet pneumatique si vous avez la maĂźtrise totale de l’outil. L’antifouling, l’autre traitement pour la coque de votre bateau L’antifouling est une peinture dans laquelle on trouve des biocides rĂšglement UE n° 528/2012. Il assure une protection efficace contre l’action nocive des algues et des coquillages. Si la rĂ©paration de la coque de votre bateau concerne une partie vive immergĂ©e vous avez le choix entre deux types d’antifouling Antifouling Ă©rodable idĂ©al pour les bateaux rapides, Antifouling Ă  matrice dure contient des rĂ©sines insolubles aux propriĂ©tĂ©s de duretĂ© et de rĂ©sistance Ă©levĂ©es. Stratification Que choisir, mat de verre ou roving Ce choix dĂ©pend de la partie Ă  rĂ©parer Les mats de verre fils coupĂ©s courts au tissage en vrac », maintenus ensemble par un liant. Le Roving ou Tissu de verre fibres assemblĂ©es formant un tissu, doit ĂȘtre utilisĂ© avec du mat. Les complexes ils se composent d’une face mat et de l’autre Roving. Les conseils pour percer la coque de votre bateau lors d’une rĂ©paration Dans des matĂ©riaux composites Trou de petit diamĂštre percer avec un foret mĂ©tal et fraiser le trou avant d’y insĂ©rer la vis. Trou de gros diamĂštre percer avec une scie cloche. Grandes ouvertures utiliser une scie sauteuse en perçant plusieurs petits trous pour insĂ©rer la lame. EtanchĂ©itĂ© utiliser du sikalatex marine. Pour ces travaux n’oubliez pas de porter un masque, des lunettes de protection et des gants. A noter, si en perçant la coque de votre bateau il sort de la poudre jaune kevlar – aramide vous devez continuer Ă  percer en sens inverse pour Ă©viter de bloquer le foret.
Leconcours « Raconte-moi une entreprise agricole » organisĂ© par l’Association jeunesse entreprise (AJE) Auvergne, en partenariat avec le CrĂ©dit Agricole Loire Haute-Loire, les Jeunes agriculteurs Haute-Loire et la Fondation Varenne a rendu son verdict. Les participants devaient dĂ©couvrir une entreprise agricole de leur territoire et rĂ©diger un article de presse, illustrĂ© d'une
À la pointe de la Bretagne, le chenal du Four qui porte le nom de son phare emblĂ©matique, est un des passages permettant d'accĂ©der ou de quitter la mer d'Iroise. Ici, les forts courants de marĂ©e peuvent lever une mauvaise mer si la houle est de la partie. Pour emprunter ce chenal, il faudra prendre quelques prĂ©cautions que nous allons vous livrer. Reportage Passage d'un raz Navigation dĂ©licate, le passage d'un razLe passage du Raz Blanchard expliquĂ©Conseils pour passer le chenal du Four Le chenal du four, avec le Raz de sein, est un des deux principaux sas d'entrĂ©e et de sortie de la mer d'Iroise. Comme tout chenal ou raz soumis Ă  un fort courant de marĂ©e, il convient d'aborder le chenal du Four avec prudence. En effet, si la houle se heurte au courant de marĂ©e, la mer sera vite qualifiĂ©e de casse bateau. Le Four, un passage singulier Le chenal du Four ne ressemble en rien au raz Blanchard, au Fromveur ou au raz de sein. Voyons ses particularitĂ©s Le chenal du Four est un passage cĂŽtier, mais Ă  part l'Aber Ildut, il n'y a pas d'abri sur le trajet permettant une escale. Le port du Conquet assĂšche Ă  marĂ©e basse. Le chenal du Four est un passage assez long entre le phare Ă©ponyme et la pointe Saint Mathieu. On comptera presque 13 mn, alors que le raz de sein est beaucoup plus court 2 Ă  3 mn. Autrement dit si vous irez trĂšs vite avec le courant favorable, ce trajet durera une Ă©ternitĂ© contre le courant. La largeur rĂ©duite de ce chenal n'invite pas Ă  y tirer des bords ou alors il ne faudra pas compter ses virements ou empannages. Les bords extĂ©rieurs du chenal sont littĂ©ralement mal pavĂ©s, couverts de roches Ă©mergentes. Il ne faut sortir du chenal qu'avec une bonne maitrise de sa position sur la carte. Et comme dans tous les passages intĂ©grant un fort courant, n'oublions pas que le vent s'opposant au courant lĂšvera une mer mauvaise, mais cette fois dans le chenal du Four il y a de la distance Ă  parcourir. Passer le chenal du Four, c'est choisir son heure Pour attendre le bon moment de passage, les instructions nautiques nous proposent d'attendre au nord dans le port de l'Aber Wrac'h ou de Portsall. Si le conseil est bon, il doit ĂȘtre tempĂ©rĂ©, car ces deux abris sont loin d'ĂȘtre facile d'accĂšs avec du vent et de la houle. Donc, lĂ  encore, prudence si les conditions mĂ©tĂ©o ne s'y prĂȘtent pas. De jour, ça va, mais en pleine nuit il faudra y songer Ă  deux fois. Au sud, le port d'attente idĂ©al est celui de Camaret, trĂšs facile d'accĂšs. Cap au sud Pour faire route du nord vers le sud, il faudra se trouver Ă  hauteur du phare du four Ă  compter de la renverse de PM de Brest, c'est-Ă -dire juste avant le jusant le courant de marĂ©e descendante. LĂ , le courant vous emportera avec lui jusqu'Ă  la pointe Saint Mathieu. Il vous suffira alors de suivre les nombreuses balises qui bordent l'Ă©troit chenal. Cap au nord Cette fois faisant route du sud vers le nord. Vous vous prĂ©senterez Ă  hauteur de la pointe Saint Mathieu l'entrĂ©e sud du chenal du four, idĂ©alement, Ă  l'heure d'Ă©tale de BM de Brest. Ce moment correspond au dĂ©but du flot le courant de marĂ©e montante qui vous emportera en Bretagne Nord. Un dernier conseil avant le chenal du Four, allez sur internet ! Tout d'abord, n'hĂ©sitez pas Ă  lire l'article consacrĂ© Ă  l'attitude Ă  adopter dans un raz en fonction de la direction du vent afin de ne pas vous retrouver dans des situations plus qu'inconfortables. Enfin, comme la prudence impose de ne pas embouquer le chenal les yeux fermĂ©s, nous vous invitions Ă  consulter les donnĂ©es ocĂ©anographiques locales diffusĂ©es par Ifremer. Sur leur site spĂ©cialisĂ©, on peut consulter les spectres de l'Ă©tat de la mer la houle primaire et secondaire et la mer du vent. C'est une aide prĂ©cieuse que vous pouvez exploiter avant d'emprunter ce chenal. Lien en bas de l'article Avec ces quelques conseils, vous voilĂ  prĂȘt Ă  passer ce chenal Ă  la rĂ©putation sulfureuse en toute sĂ©curitĂ©. Plus d'articles sur les chaĂźnes J'aime
Description Gracieuse et confortable, la jupe Ă©vasĂ©e est prĂȘte Ă  faire danser tous les petits hauts de l'Ă©tĂ©. CoupĂ©e dans un tissu voile crĂȘpe aĂ©rien et doublĂ©e pour Ă©viter toute transparence, elle s'Ă©vase dans la belle ampleur de ses 20 panneaux. Ceinture Ă©lastiquĂ©e sous tunnel.
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Lesétudiantes à l'origine de cette journée invitent leurs camarades à porter le voile mercredi pour le "démystifier", la classe politique réagit vivement. Devant une table recouverte d

- Une boutique musulmane en ligne de vĂȘtements pour femmes musulmanesPrĂ©curseur de la mode musulmane, est une boutique musulmane en ligne dĂ©diĂ©e au Modest fashion. CrĂ©e en 2013, la fondatrice du site en ligne voulait proposer aux femmes des vĂȘtements amples et dans lesquels elles pourraient se sentir Ă  l’aise. À cette Ă©poque, la mode du oversize n’existait pas encore et le concept de Modest fashion Ă©tait trĂšs peu dĂ©veloppĂ©. Face Ă  une forte demande Ă©manent des femmes voilĂ©es ou non d’ailleurs, nous avons dĂ©cidĂ© de proposer une sĂ©lection de vĂȘtements d’abord pour la femme musulmane puis aux femmes en gĂ©nĂ©ral qui voulaient s’habiller de maniĂšre pudique et sans ĂȘtre coincĂ© » dans un vĂȘtement. Une aventure qui se poursuit et qui Ă©volue sans cesse grĂące Ă  nos clientes fidĂšles et ambassadrices de la marque. CrĂ©ation de la marque NEYSSA - Des collections modest fashion Quelques annĂ©es plus tard, nous avons dĂ©cidĂ© de lancer notre marque NEYSSA pour proposer nos propres collections. La marque NEYSSA tire son inspiration de la mode occidentale et orientale pour proposer des styles unique et respectant l’éthique et les valeurs de la femme musulmane. NEYSSA s’adresse Ă  toutes les femmes, avec une collection pensĂ©e pour la femme musulmane voilĂ©e et une collection pensĂ©e pour toutes les femmes dĂ©sirant s’habiller en portant des vĂȘtements amples, oversize et modest fashion. Nos vĂȘtements sont confectionnĂ©es principalement en France, au Maroc et en crĂ©ations sont toujours pensĂ©es et insufflĂ©es par nos clientes, notre objectif est de proposer des collections qui suivent la tendance de la mode, les saisons. Vous retrouverez des vĂȘtements aux coupes Ă©vasĂ©es, des coutures non marquĂ©es, de la longueur et de l’amplitude au niveau de la coupe ou des manches. TrĂšs Ă  l’écoute de ses clientes, NEYSSA s’est rendu compte que beaucoup de femmes Ă©lancĂ©es et grande ou Ă  la morphologie grande taille », ronde » ne trouvaient pas de vĂȘtements adaptĂ©s Ă  leurs morphologies. NEYSSA a lancĂ© une collection permanente de vĂȘtements extra long pour les femmes grande allant jusqu’à 1m80 et des vĂȘtements grande taille allant jusqu’à la taille 62. Un aperçu de nos collections Hijab, abaya, robe longue, djellaba, burkini, caftan 
 Neyssa, une aventure qui dure et qui se renouvelle sans cesse au travers de nombreuses collections de vetement femme musulmane. DĂ©couvrez le top 10 de nos collections les plus vendus sur HijabLa collection hijab est trĂšs prisĂ©e par nos clientes. Le hijab est un beaucoup plus qu’un accessoire c’est pour la femme musulmane un vĂȘtement comme un autre. Le Hijab est un vĂȘtement que l’on peut appeler technique ». Nous proposons diffĂ©rentes matiĂšres de tissus et de couleurs pour satisfaire nos clientes. Le hijab a beaucoup Ă©voluĂ© avec le temps et notamment avec l’arrivĂ© du Modest fashion, nous proposons des matiĂšres nobles tel que le soie de mĂ©dine par exemple, des hijabs facile Ă  enfiler ou encore quasiment infroissable. Collection abaya La abaya, est un vĂȘtement traditionnel inspirĂ© de la mode emiratie avec la Abaya Dubai trĂšs prisĂ©e. Moderne et parfois revisitĂ© pour s’adapter aux tendances, vous retrouverez la abaya robe et la abaya papillon, ample et longue elle conviennent Ă  toutes les morphologies. Collection djellaba et caftanAvec la covid-19, nos clientes qui avaient pour habitude de fĂȘter les fĂȘtes musulmanes Aid el fitr et el kĂ©bir pour la plupart dans leur pays d’origine nous ont sollicitĂ© pour crĂ©er une collection spĂ©ciale caftan et djellaba. Notre collection caftan et djellaba est fortement inspirĂ©e de la mode traditionnelle marocaine et a Ă©tĂ© d’ailleurs confectionnĂ©e au burkiniLorsque l’étĂ© pointe le bout de son nez, nous avons toutes envie de profiter de la plage. Le burkini est un vĂȘtement qui a Ă©tĂ© pensĂ© aussi bien au niveau matiĂšre, look ou morphologie pour s’adapter Ă  un besoin spĂ©cifique. ComposĂ© d’une tunique Ă  manches longues et d’un pantalon droit, slim ou type sarouel. Collection prĂȘt Ă  porter modest fashionNotre collection prĂȘt Ă  porter regroupe l’ensemble des vĂȘtements aux coupes moderne et oversize. Vous retrouverez dans cette rubrique des pantalons amples, Palazzo, des jupes longues, robes longues, chemises oversize, tuniques longues, gilet long et plus encore. L’objectif est de proposer des vĂȘtements pudiques pour la femme musulmane et pour la femme qui souhaite adopter un style vestimentaire Modest fashion.
DeuxiĂšmeĂ©dition pour le Marathon Photos de PloĂ«rmel CommunautĂ© qui mettra en compĂ©tition des photographes en herbe. Il sera organisĂ© samedi La piĂšce la moins utilisĂ©e de ma garde-robe est celle qui fait dĂ©cidĂ©ment le plus parler d’elle le burkini. Dans un pays historiquement passionnĂ© par la mode, il n’est peut-ĂȘtre guĂšre remarquable que ce nouveau type d’habillement venu de l’autre bout du monde passionne les foules.→ LE CONTEXTE. La justice suspend la dĂ©cision du maire de Grenoble d’autoriser le burkiniJe suis musulmane, et j’avais achetĂ© un burkini non pas pour des raisons religieuses, mais pour des raisons de santĂ© ma peau ne supporte pas le soleil trĂšs longtemps, et cet habit m’a d’abord paru une bonne alternative et Ă©colo aux tartinades rĂ©guliĂšres de crĂšmes chĂšres et nocives pour les ocĂ©ans. Je ne suis pas surprise qu’il ait Ă©tĂ© inventĂ© en Australie, oĂč les vĂȘtements de surfeur, variĂ©s, m’avaient plu pour cette exacte raison ils recouvrent le corps et rĂšglent le problĂšme des coups de soleil – surtout pour les Australiens, trĂšs conscients du danger du trou dans la couche d’ozone au-dessus de leurs tĂȘtes. Et puis, par rapport aux vĂȘtements de surfeur, le burkini avait aussi la fantaisie d’ajouter une jupette, ce qui me plaisait
Celles qui sont forcĂ©es de le porter, celles qui aimeraient le porterPlus largement, le voile relĂšve pour moi de la mĂȘme problĂ©matique en France, placĂ© Ă  l’intersection de plusieurs dĂ©bats et perceptions. Autant de voiles, autant d’histoires qui se placent sur un large spectre situĂ© entre deux limites celles qui sont forcĂ©es de le porter en France, par pressions familiales ou sociales et celles qui aimeraient le porter mais ne peuvent pas pressions similaires mais inverses.Le premier exemple est connu, et c’est la raison pour laquelle beaucoup partent en guerre contre le burkini
 Le deuxiĂšme l’est beaucoup moins. C’est ce qui rend pour moi le voile ou le burkini comme un exemple trop peu fiable d’un symptĂŽme d’oppression de la femme, surtout en France. D’une part, qui frĂ©quente les milieux musulmans rĂ©alise trĂšs vite qu’un vrai » islamiste ne laisserait de toute façon pas sortir une femme Ă  la plage ou Ă  la piscine, mĂȘme recouverte d’un burkini. Ne parlons mĂȘme pas d’une piscine municipale mixte et qui autorise Ă©galement les seins nus.→ À LIRE. Le burkini vu d’islam, entre indiffĂ©rence et perplexitĂ©D’autre part, l’oppression de la femme peut ĂȘtre parfaitement invisible il me vient en tĂȘte au moins un exemple d’une amie française d’origine maghrĂ©bine qui, voulant mettre le voile par conviction religieuse personnelle, s’est vu essuyer un refus catĂ©gorique de la part de ses parents, qui voulaient lui Ă©viter tout problĂšme. Elle n’a pu qu’obtempĂ©rer. De l’extĂ©rieur, elle paraĂźt donc parfaitement intĂ©grĂ©e Ă  la sociĂ©tĂ© française, modĂšle de la femme libĂ©rĂ©e
 Et pourtant non, son cas relĂšve tout autant de ce droit de regard » sur le corps des femmes que l’on dĂ©nonce Ă  juste titre. Au nom de sa libĂ©ration, on lui dicte encore comment s’ pression qui n’est pas unique aux musulmansD’autres comme moi ne rencontrent heureusement aucune interdiction familiale, mais la sociĂ©tĂ© me limite plus ne considĂ©rant pas le voile comme une obligation religieuse, je prĂ©fĂšre m’épargner les soucis qui viennent avec le fait de le porter. MĂȘme si je souhaite pouvoir le mettre pour des raisons plutĂŽt triviales apprĂ©ciation de la sensation du tissu qui m’enveloppe, trouver un logement et un travail facilement me paraĂźt plus important que de pouvoir utiliser toute la gamme de ma collection de voiles, rangĂ©s eux aussi dans mon placard ne pas se faire insulter dans la rue est aussi trĂšs agrĂ©able !.→ À LIRE. Le burkini scandalise Ă  droite et divise Ă  gaucheJ’accepte donc cette contrainte sans trop de problĂšmes, considĂ©rant que tout membre d’une sociĂ©tĂ© est contraint d’une maniĂšre ou d’une autre, que c’est ainsi qu’on peut faire sociĂ©tĂ© devoir relĂ©guer le burkini et les voiles au placard n’est pour moi qu’une contrainte dĂ©bat vient aussi Ă  l’intersection du dĂ©bat sur la laĂŻcitĂ©, souvent mal comprise si je parle ici du cas des signes religieux islamiques, grands favoris des dĂ©bats tĂ©lĂ© mais qu’un citoyen musulman doit pouvoir thĂ©oriquement porter dans l’espace public, cette pression n’est pas unique aux musulmans. Je pourrais ainsi parler du cas d’une femme de culture chrĂ©tienne de mon entourage, qui vit dans un quartier lambda dans une ville de province et qui n’ose plus porter de colliers avec des grosses croix trop visibles, non pas Ă  cause de voisins musulmans ou athĂ©es qui verraient cela d’un mauvais Ɠil, mais tout simplement parce qu’elle pense que la loi interdit effectivement le port de signes religieux dans l’espace public
 !Un dĂ©bat qui devrait rester thĂ©ologiqueQuant Ă  savoir si le voile ou le burkini est nĂ©cessaire Ă  la pratique religieuse, cette question relĂšve du thĂ©ologique, et la rĂ©ponse est variable d’une Ă©poque Ă  une autre, d’un pays Ă  l’autre, d’une culture Ă  l’autre, et tient plus de la considĂ©ration personnelle et de sa propre relation au divin et aux textes surtout en islam sunnite, sans systĂšme clĂ©rical. Je considĂšre personnellement le voilement comme une des expressions possibles du devoir de modestie coranique, injonction qui peut se traduire de diverses maniĂšres selon le temps et le lieu, et qui s’applique aux deux sexes fait parfois ignorĂ© Ă  la fois par les pro-voile et les anti-voile.→ À RELIRE. Éric Piolle Interdire le burkini dans une piscine municipale est une discrimination »Si cette interprĂ©tation me rend la vie plus facile – un jean et un tee-shirt suffisent Ă  passer pour modeste en France –, je peux en revanche compatir avec le cas des musulmanes françaises qui considĂšrent que le voile est une partie non nĂ©gociable de leur pratique, et pour qui l’espace public en devient beaucoup plus difficile d’accĂšs, ce que je dĂ©plore. Il faudrait pouvoir laisser ce dĂ©bat de dĂ© voilement, en France laĂŻque, lĂ  oĂč il est pertinent dĂ©bat thĂ©ologique intra-islamique. B7F3AXt.
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