Chaque dĂ©but d'annĂ©e est l'occasion d'essayer quelque chose de nouveau et de diffĂ©rent. Câest le moment idĂ©al pour rĂ©flĂ©chir Ă lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente, analyser ce qui a fonctionnĂ© ou pas, et amĂ©liorer certains domaines de votre vie. MalgrĂ© la crĂ©ation d'un rituel d'analyse hebdomadaire qui me permettait de rester efficace, concentrĂ©e sur mes objectifs et capable de mener Ă bien tous mes projets, 2018 a Ă©tĂ© une annĂ©e difficile⊠dans Ă peu prĂšs tous les domaines de ma vie. J'Ă©tais Ă©puisĂ©e, j'ai perdu beaucoup de motivation pour tout ce sur quoi je travaillais et je me sentais vidĂ©e. Mon corps et mon esprit Ă©taient en mode automatique pour parvenir Ă travailler. Je ne parvenais pas Ă grandir en tant que personne et Ă atteindre mes objectifs sur le long terme. C'Ă©tait comme si je me laissais porter par les Ă©vĂšnements et que tous ces projets n'Ă©taient que des activitĂ©s Ă court terme sans vĂ©ritable but. J'ai dĂ©cidĂ© que je voulais adopter une nouvelle approche cette annĂ©e. Au lieu dâĂ©numĂ©rer des projets, je voulais crĂ©er des systĂšmes et des habitudes qui me permettraient de fixer des objectifs et de me rendre responsable de leur bonne rĂ©alisation. PlutĂŽt que de courir un sprint, je voulais crĂ©er de petites habitudes durables qui me permettraient de franchir plus facilement la ligne d'arrivĂ©e. Explication Mon objectif nâa jamais Ă©tĂ© de travailler uniquement sur plusieurs projets. Ce que je souhaite, c'est mesurer mes petits progrĂšs jour aprĂšs jour, semaine aprĂšs semaine, mois aprĂšs mois dans la rĂ©alisation de mes objectifs, de telle sorte que cela fasse parti intĂ©grante de ma vie et que ce ne soit pas quelque chose que je fais "juste comme ça". Mon plan Ă©tait de voir si je pouvais transformer mes objectifs en petites actions afin de pouvoir les atteindre petit Ă petit, pas Ă pas. Par exemple, plutĂŽt que de dire "Courir un marathon" et crĂ©er une carte Trello pour cet objectif, je disposerais d'une checklist quotidienne avec de petites Ă©tapes. Je voulais dĂ©couper mes projets afin d'intĂ©grer facilement des habitudes Ă ma routine quotidienne, plutĂŽt que de fournir un gros effort durant mon temps libre. En rĂ©alitĂ©, câĂ©tait aussi une façon amusante de voir si je pouvais utiliser Trello dâune autre maniĂšre, Ă titre personnel Au dĂ©but, j'ai pensĂ© que j'exagĂ©rais peut-ĂȘtre un peu. Puis, j'ai fais des recherches et j'ai dĂ©couvert que le fait de vouloir crĂ©er des systĂšmes pour s'amĂ©liorer personnellement est en rĂ©alitĂ© un moyen beaucoup plus durable de progresser vers les objectifs que vous vous ĂȘtes fixĂ©s. Se fixer des objectifs arbitraires sans prendre en compte le "chemin" pour y parvenir n'est pas suffisant. Il est prĂ©fĂ©rable de crĂ©er des habitudes et des processus qui vous permettent d'avancer rĂ©guliĂšrement. Comme le dit James Clear, "Si vous ignorez complĂštement vos objectifs et que vous ne vous concentrez que sur le systĂšme que vous avez mis en place, rĂ©ussirez-vous malgrĂ© tout?" Je voulais construire ce systĂšme qui me permettrait de dire Oui!» avec confiance. Jâai donc créé ce nouveau tableau Trello pour voir si je pouvais atteindre mon objectif aller de l'avant et non pas seulement percevoir ma vie comme une sĂ©rie de projets qui se suivent. Le rĂ©sultat est mon tableau Habitudes quotidiennes + suivi d'objectifs, et j'en suis ravie. Mais comment ça marche? Merci de poser la question đ Commencer par dĂ©finir la structure Ma toute premiĂšre liste est une table des matiĂšres. Comme dans un livre, la table des matiĂšres a pour but de donner des instructions avant de plonger dans une activitĂ© spĂ©cifique. J'utilise quelques cartes avec des Ă©tiquettes, des emojis et des majuscules pour crĂ©er des sous-sections dans ma table des matiĂšres. Ces sous-sections comprennent Vision globale tous les mots ou thĂšmes que j'ai choisis pour l'annĂ©e, plus mes notes, afin que je puisse les consulter rĂ©guliĂšrement. Saviez-vous que le fait d'Ă©crire vos objectifs et de les lire rĂ©guliĂšrement vous aide Ă les atteindre ? Prochaines dates dates importantes Ă noter, qui pourraient ĂȘtre des voyages ou d'autres occasions spĂ©ciales. Je les mets toujours dans mon calendrier, mais il est agrĂ©able de les visualiser sous forme de liste car il y a gĂ©nĂ©ralement une planification supplĂ©mentaire dans ces Ă©lĂ©ments. Prochaines dĂ©penses les finances personnelles sont trĂšs importantes pour moi et il est utile de voir les choses celles auxquelles je vais devoir faire face, plutĂŽt que d'arriver en mars et de voir soudainement l'arrivĂ©e de la facture du contrĂŽle technique. đ Vous pouvez choisir dâautres catĂ©gories, mais lâobjectif gĂ©nĂ©ral de cette section est de maintenir votre attention et vous inspirer avec une vue imprenable depuis le sommet de vos projets. Cartographiez vos objectifs et projets Je sais, j'ai dit que l'objectif de ce tableau Ă©tait d'ĂȘtre plus qu'un simple flux de travail. Mais il est nĂ©cessaire d'avoir aussi un flux de travail, car le vĂ©ritable but est de crĂ©er un Ă©quilibre, pas dâĂ©viter les projets! Ma liste suivante sâappelle Backlog», pour identifier les projets que je dois rĂ©aliser. Cependant, ces activitĂ©s doivent ĂȘtre uniques, de sorte qu'une carte rĂ©currente ne doit sây trouver. Jâexplique cela plus bas; Afin de ne pas ĂȘtre submergĂ©e par les projets, je respecte certaines limites dans l'ajout de cartes Ă cette liste. PremiĂšrement, mes exemples ici sont en rĂ©alitĂ© des tĂąches qui peuvent ĂȘtre accomplies en quelques heures ou moins. Il ne s'agit pas d'un projet colossal qui demande des efforts considĂ©rables. Mais au fait, que puis-je faire pour parvenir Ă accomplir les tĂąches qui demandent beaucoup d'efforts? Restez avec moiâje vais y venir ! Ensuite, je ne m'autorise pas Ă ajouter une tĂąche supplĂ©mentaire juste parce que j'en ai envie. Il faut respecter certains critĂšres pour crĂ©er sa liste principale. 1. Cela doit correspondre aux catĂ©gories qui sont les plus importantes pour moi. J'identifie les catĂ©gories de mes projets et de mes tĂąches Ă travers des Ă©tiquettes. Si quelque chose nâa pas dâĂ©tiquette, alors ce nâest pas une prioritĂ© et ne sera pas ajoutĂ© Ă ma liste de projets. 2. Un projet ou une tĂąche doit mâaider Ă me fixer des objectifs annuels voir la table des matiĂšres. Cela devrait correspondre Ă©troitement Ă mes prioritĂ©s, mais pour fixer mes objectifs annuels, il me faut des critĂšres plus spĂ©cifiques. 3. ImprĂ©vus urgents. S'ils ne correspondent Ă aucune de ces deux catĂ©gories, je veux bien faire des exceptions de temps en temps, mais la raison devra ĂȘtre convaincante. Dans le cas contraire, cela restera sur ma liste dâidĂ©es câest une liste simple Ă la fin de mon tableau et je reviendrai lâĂ©valuer plus tard. Abracadabra ! Chaque semaine, je dĂ©place des tĂąches dans ma liste "Ă faire". Certaines d'entre elles proviennent de mon Backlog. Mais... attendez ! Il y a une carte appelĂ©e "Janvier" ... et une autre carte relative Ă une certaine semaine. Que se passe-t-il? C'est lĂ que la magie opĂšre, mes amis. Cette structure de carte est ma façon de progresser. Je ne dĂ©coupe pas mes grands objectifs par cartes mais par checklist. Au lieu de crĂ©er des dizaines de cartes pour tout ce que je veux faire cette annĂ©e, je me suis posĂ©e la question suivante "Quelle est l'action minimale que je pourrais entreprendre chaque jour, chaque semaine et chaque mois pour m'aider Ă progresser dans mon objectif?" Voici comment se prĂ©sente ce flux de travail par rapport Ă mes objectifs annuels Je fais cela pour chacun de mes objectifs dans les diffĂ©rents domaines de ma vie carriĂšre, finances, relations personnelles, etc. Ensuite, au niveau des activitĂ©s mensuelles, je crĂ©e une checklist dans une carte Trello et l'intitule "Checklist mensuelle". Chaque mois, j'ai une carte comme celle de janvier qui montre tout ce qui doit ĂȘtre accompli au cours de ce mois. Ce sont les petites actions qui mĂšnent Ă la rĂ©alisation de mes grands objectifs. Ce sont les petites actions qui mĂšnent Ă la rĂ©alisation de mes grands objectifs. Je fais la mĂȘme chose pour mes actions chaque semaine et crĂ©e une liste de contrĂŽle hebdomadaire des tĂąches Ă accomplir. Lorsque j'ai quelques minutes, je regarde ma liste et vois ce que je peux conclure. Wahou! Cela en fait des tĂąches... mais vous verrez en les cochant une par une que ce n'Ă©tait pas la mer Ă boire. rien de plus reconnaissant que lorsque Trello raye automatiquement la ligne que vous venez de cocher ! De plus, la plupart de ces tĂąches n'ont rien de sorcier. Certaines tĂąches sont volontairement vagues afin d'avoir un peu de marge de manĆuvre sur la maniĂšre dont je vais les mettre en Ćuvre, en fonction du temps dont je dispose et de comment se dĂ©roule ma semaine. Quoiquâil en soit, mĂȘme si ce sont de petites Ă©tapes, je progresse dans la rĂ©alisation de mes objectifs et je grandis en tant que personne. J'utilise les listes "En cours" et "TerminĂ©" pour y glisser et trier les Ă©lĂ©ments qui ne rentrent pas dans les checklists. Encore une fois, tout cela doit rester assez simple, mais il y aura toujours des projets que je ne veux pas ou que je n'ai pas besoin d'intĂ©grer dans un plan. CrĂ©er de bonnes habitudes quotidiennes Je vous ai donc montrĂ© mes cartes mensuelles et hebdomadaires, mais j'ai Ă©galement créé une checklist spĂ©ciale pour mes cartes quotidiennes. Cette liste est sĂ©parĂ©e car ces cartes ne seront pas archivĂ©es. Elles resteront dans cette liste pour servir de journal quotidien auquel je peux facilement jeter un Ćil comme rĂ©fĂ©rence. J'ai copiĂ© cette idĂ©e d'une amie qui a rĂ©cemment commencĂ© Ă utiliser Trello. Elle m'a montrĂ© comment elle utilisait Trello pour gĂ©rer son journal personnel. Je n'ai jamais Ă©crit beaucoup de journaux personnels. Mais elle m'a montrĂ© comment elle utilise le Power-Up Champs personnalisĂ©s pour enregistrer des informations Ă propos de sa journĂ©e et des checklists pour les tĂąches qu'elle souhaite accomplir chaque jour. Ăa m'a donnĂ© envie d'essayer, et mĂȘme si tenir un journal n'est pas mon "truc", c'est un bon moyen pour m'encourager Ă crĂ©er des habitudes quotidiennes de maniĂšre consciente. La rĂ©flexion est cruciale pour progresser. Voici Ă quoi ressemble une carte quotidienne Voici quelques Power-Ups Trello qui me permettent de mettre en oeuvre cette mĂ©thode avec efficacitĂ© Champs personnalisĂ©s je n'aime pas voir de cases vides, c'est pourquoi les champs personnalisĂ©s sont un excellent moyen de me forcer Ă Ă©crire quelque chose, mĂȘme si je n'aime pas tenir un journal. Je me concentre sur mon AttitudeDeGratitude cette annĂ©e, de sorte que j'ai deux champs personnalisĂ©s sur mes cartes un avec une case pour Ă©crire ce pour quoi je suis reconnaissant et un pour Ă©crire ce que j'attends de ma journĂ©e Ă venir ! Note de l'Ă©diteur les champs personnalisĂ©s de Trello sont actuellement configurĂ©s pour s'afficher sur chaque carte du tableau sur lequel ils sont activĂ©s et ne peuvent pas ĂȘtre personnalisĂ©s pour s'afficher uniquement sur une liste ou un jeu de cartes spĂ©cifique.Pour un champ contenant des chiffres, jâutilise le Power-Up Number Stats pour rĂ©sumer les chiffres de tous ces champs sur lâensemble du tableauâje serai ainsi en mesure de connaĂźtre la quantitĂ© dâeau que jâai bue au fil du temps! Checklist tout comme les checklists mensuelles et hebdomadaires, les checklists quotidiennes m'aident Ă©galement Ă rester sur la bonne voie. Chaque Ă©lĂ©ment reprĂ©sente une habitude que je veux dĂ©velopper ou une petite action que je souhaite entreprendre pour atteindre mes objectifs annuels. Si vous cherchez des idĂ©es de nouvelles habitudes Ă suivre, observez celles d'autres amateurs en efficacitĂ© et professionnels de l'organisation. Description J'utilise la description de la carte pour Ă©crire n'importe quelle observation en rapport avec la journĂ©e Ă venir. La description peut ĂȘtre formatĂ©e, car ces derniĂšres supportent le format Markdown! Cette annĂ©e, fixez vos objectifs et prenez-les en main ! Si vous voulez progresser dans vos objectifs et enfin tenir vos rĂ©solutions du Nouvel An, essayez cette mĂ©thode afin de vous responsabiliser et voyez s'il fonctionne pour vous. Albert Einstein a dit un jour Tout doit ĂȘtre rendu aussi simple que possible. Mais pas plus simple. » Misez sur la simplicitĂ© cette annĂ©e et concentrez-vous sur la crĂ©ation de systĂšmes et d'habitudes qui vous permettront de rĂ©ussir. J'en vois dĂ©jĂ les rĂ©sultats et cela semble ĂȘtre un moyen efficace d'accomplir des progrĂšs vers vos objectifs. J'aimerais savoir ce que vous en pensez, alors partagez vos rĂ©flexions avec moi sur Twitter brittany_join! Nous voulons vous entendre. Retrouvez-nous sur Twitter trello ou Ă©crivez-nous Ă support Ă lire Ă©galement 5 raisons pour lesquelles partager vos projets avec les autres peut vous nuire Faites-nous part de vos commentaires! Retrouvez-nous sur Twitter trello!
Phase2 : PrĂ©parer le terrain. Une fois votre objectif spĂ©cifiĂ©, ce nâest pas fini ! Il reste Ă bien prĂ©parer le terrain avant dâagir. Câest parti pour la phase 2 : le plan dâaction pour atteindre vos objectifs. 6. Prioriser un objectif et lâĂ©crire.
Donnerle maximum pour atteindre tous les objectifs que je me suis fixĂ©e dans la life. 67 likes. InterestJe poursuis lâobjectif que je me suis fixĂ© Ă lâĂąge de six ans RACONTĂ PAR SANDRA COWAN QuantitĂ© de parents choisissent une carriĂšre pour leurs enfants, telle que la musique ou la danse, et commencent Ă les former de trĂšs bonne heure. Câest prĂ©cisĂ©ment ce que ma mĂšre a fait pour moi. DĂšs lâĂąge de deux semaines, elle mâa emmenĂ©e Ă toutes les rĂ©unions chrĂ©tiennes ainsi que dans le ministĂšre de la prĂ©dication. QUAND jâai eu quatre ans, maman a estimĂ© que jâĂ©tais prĂȘte Ă prĂȘcher toute seule. Je garde un vif souvenir de ma premiĂšre tentative. Nous nous sommes rendus dans une grande ferme et, pendant que maman et les autres attendaient dans la voiture, je suis sortie et je me suis approchĂ©e de la porte. Une dame aimable a Ă©coutĂ© et je lui ai proposĂ© dix brochures. Elle mâa donnĂ© un Ă©norme morceau de savon en guise de paiement. Il mâa fallu les deux mains pour le tenir. JâĂ©tais transportĂ©e de joie! La mĂȘme annĂ©e, en 1943, Galaad, lâĂcole biblique de la SociĂ©tĂ© Watchtower, a ouvert ses portes en vue de former des pionniers â des ministres Ă plein temps â pour lâactivitĂ© missionnaire. Maman mâa encouragĂ©e Ă faire du service missionnaire le but de ma vie. La Seconde Guerre mondiale faisait alors rage en Europe et maman me parlait de jeunes enfants de TĂ©moins europĂ©ens qui Ă©taient enlevĂ©s Ă leurs parents. Elle voulait que je sois assez forte pour rĂ©sister Ă toutes sortes dâĂ©preuves. Je me suis fait baptiser au cours de lâĂ©tĂ© 1946, Ă lâassemblĂ©e internationale de Cleveland, dans lâOhio Ătats-Unis. MalgrĂ© mes six ans, jâĂ©tais dĂ©terminĂ©e Ă mâacquitter de mon vĆu envers JĂ©hovah. Ce mĂȘme Ă©tĂ©, jâai goĂ»tĂ©, pour la premiĂšre fois, au service de pionnier. Je me souviens avoir laissĂ©, un certain matin, 40 pĂ©riodiques aux gens qui Ă©taient assis sur La Plaza de San Diego, en Californie. Le fait dâĂȘtre toute petite et loquace y Ă©tait, jâen suis sĂ»re, pour beaucoup. Nous avons souvent prĂȘchĂ© aux alentours de Beth-Sarim, oĂč le prĂ©sident de la SociĂ©tĂ© Watch Tower, frĂšre Rutherford, alors souffrant, avait passĂ© les derniers hivers avant sa mort, survenue en 1942. Nous avons rĂ©guliĂšrement eu lâoccasion de nous y rendre et de prendre un repas avec les serviteurs Ă plein temps qui se trouvaient lĂ . Ces joyeuses visites mâont fait comprendre que câĂ©tait le genre de vie que je voulais. Jâai alors fait de Galaad et du service missionnaire le but de ma vie. LâannĂ©e suivante, mes parents ont divorcĂ©, mais ce changement dans la situation familiale nâa pas affectĂ© notre spiritualitĂ©. Maman Ă©tait pionniĂšre et avait Ă cĆur de nous donner une formation Ă mon frĂšre et Ă moi. Les visites de nos frĂšres et sĆurs dans la foi animaient notre petite caravane. Maman tenait beaucoup Ă me faire rencontrer des diplĂŽmĂ©s de Galaad. Câest ainsi que jâai connu Lloyd et Melba Barry, qui nous ont visitĂ©s dans le cadre du service itinĂ©rant en attendant de rejoindre le Japon, leur pays dâaffectation. Ils ont pris le temps de mâencourager, moi, une petite fille aspirant au service missionnaire, et cela mâa fait forte impression. Alors que jâavais dix ans, maman sâest remariĂ©e avec un frĂšre extraordinaire qui Ă©tait Ă©galement pionnier. Il nous a adoptĂ©s, mon frĂšre et moi, non seulement sur le papier mais aussi dans son cĆur. Son amour pour JĂ©hovah et son zĂšle dans le service Ă©taient trĂšs contagieux. Maman et papa ont travaillĂ© de concert afin de nous guider, durant les annĂ©es difficiles de lâadolescence. Je me rappelle avec tendresse le havre de spiritualitĂ© que constituait notre foyer. Il ne leur Ă©tait pas facile dâĂȘtre pionniers, avec un petit revenu et deux enfants Ă Ă©lever; ils ont dĂ» faire des sacrifices. Mais maman et papa ont comptĂ© sur JĂ©hovah et ont mis les intĂ©rĂȘts du Royaume Ă la premiĂšre place. Je me souviens bien de lâassemblĂ©e internationale de New York, en 1950. Papa a obtenu un prĂȘt de la banque, et nous avons pris trois passagers pour faire face aux dĂ©penses. Papa, maman, mon frĂšre et moi, nous nous sommes assis devant, durant tout le trajet entre San Diego et New York, alors que les autres se sont installĂ©s derriĂšre. Lâemployeur de papa ayant refusĂ© de lui accorder deux semaines de congĂ©, cette assemblĂ©e lui a coĂ»tĂ© son travail. Mais papa nous a assurĂ©s que JĂ©hovah pourvoirait Ă nos besoins, et câest ce quâIl a fait. Papa a vendu la voiture afin de rembourser le prĂȘt bancaire et il a ensuite obtenu un meilleur emploi. Cet Ă©vĂ©nement ainsi que dâautres similaires mâont Ă©tĂ© trĂšs utiles des annĂ©es plus tard, lorsque mon mari et moi-âmĂȘme avons rencontrĂ© des situations difficiles. En revenant de New York, nous avons visitĂ© la Ferme du Royaume, oĂč jâai pu voir pour la premiĂšre fois lâĂcole de Galaad. Je me souviens de mâĂȘtre tenue debout dans lâune des salles de classe en me disant âJe nâai pas tout Ă fait 11 ans. Jamais je ne pourrai venir ici. HarmaguĂ©don sera lĂ avant.â Mais, aprĂšs cette visite, jâĂ©tais plus dĂ©terminĂ©e que jamais Ă me fixer Galaad comme objectif. Je travaille en vue de mon objectif Tout au long de mes Ă©tudes, pendant les grandes vacances jâentreprenais le service de pionnier. Puis, en juin 1957, jâai reçu mon diplĂŽme, et deux semaines aprĂšs je suis devenue pionniĂšre permanente. Ă lâassemblĂ©e de district de Los Angeles en 1957, la rĂ©union pour ceux qui sâintĂ©ressent Ă lâĂcole de Galaad a revĂȘtu une signification toute particuliĂšre pour moi. Au moment dâentrer dans la tente oĂč avait lieu la rĂ©union, jâai rencontrĂ© Bill, un jeune frĂšre que je connaissais depuis lâĂąge de six ans. Il avait passĂ© lâannĂ©e prĂ©cĂ©dente en Louisiane, lĂ oĂč le besoin Ă©tait particuliĂšrement grand. Nous avons Ă©tĂ© surpris de dĂ©couvrir combien nous Ă©tions tous deux intĂ©ressĂ©s par le service missionnaire. Six mois plus tard, nous avons dĂ©cidĂ© de rĂ©aliser ensemble nos objectifs. Nous avons Ă©crit Ă la SociĂ©tĂ© pour lui demander une attribution de service, et un mois avant notre mariage nous avons Ă©tĂ© affectĂ©s Ă Romney, en Virginie occidentale. Nous y avons emmĂ©nagĂ© lorsque nous nous sommes rendus Ă lâassemblĂ©e de New York en 1958. Au cours de cette assemblĂ©e, nous avons assistĂ© Ă la rĂ©union pour ceux qui sâintĂ©ressent Ă lâĂcole de Galaad. Nous Ă©tions des centaines. Devant cette foule, nous avons eu le sentiment que nos chances dâĂȘtre appelĂ©s Ă Galaad Ă©taient extrĂȘmement faibles. Nous avons pourtant rempli une demande prĂ©liminaire, alors que nous nâavions que 11 semaines de mariage. LâannĂ©e suivante, Ă lâassemblĂ©e de district de Philadelphie, nous avons rempli une deuxiĂšme demande. Ă Romney, Bill et moi avons appris Ă compter sur lâaide de JĂ©hovah afin de surmonter des situations difficiles. Romney Ă©tait une ville dâenviron 2 000 habitants. Il Ă©tait impossible de trouver du travail. Nous avons vĂ©cu dans une caravane de 5 mĂštres de long, fabriquĂ©e de façon artisanale et conçue pour le climat de la Californie. Nous nâavions ni eau courante, ni chauffage, ni rĂ©frigĂ©rateur. Ă lâintĂ©rieur, il y a fait si froid que, pour avoir de lâeau, nous devions casser la glace dans le seau. Les frĂšres nous ont aidĂ©s, dans la mesure de leurs possibilitĂ©s, en partageant avec nous le produit de leur chasse. Nous nous sommes nourris de cerfs, de ratons laveurs et dâĂ©cureuils. Nous avons pensĂ© plus dâune fois que nous nâaurions rien Ă manger de la journĂ©e; puis, en revenant de prĂ©dication, nous trouvions des pommes ou du fromage devant notre porte. Nous nous sommes dĂ©menĂ©s pendant neuf mois, en essayant de joindre les deux bouts, ce qui nâĂ©tait pas toujours possible. Finalement, nous avons dĂ©cidĂ© quâil serait plus judicieux de dĂ©mĂ©nager pour Baltimore, dans le Maryland, oĂč Bill pourrait trouver un emploi. Quand nous avons fait part de notre dĂ©cision aux frĂšres, ils ont pleurĂ© et nous aussi. Nous avons donc dĂ©cidĂ© de persĂ©vĂ©rer encore un peu. Juste aprĂšs, un TĂ©moin qui Ă©tait directeur dâun supermarchĂ© Ă Westernport, dans le Maryland, Ă 60 kilomĂštres de lĂ , a proposĂ© Ă Bill un travail Ă temps partiel. Le mĂȘme mois, une des personnes avec qui nous Ă©tudiions la Bible a mis Ă notre disposition une jolie petite maison meublĂ©e possĂ©dant un grand poĂȘle Ă charbon. Ă partir de ce jour, Malachie 310 est devenu mon texte favori. JĂ©hovah avait vidĂ© sur nous une bĂ©nĂ©diction, au delĂ de nos espĂ©rances. Enfin Galaad! Un des moments les plus excitants de ma vie a Ă©tĂ© le jour oĂč, en novembre 1959, nous avons reçu notre invitation pour lâĂcole de Galaad. Nous Ă©tions invitĂ©s Ă faire partie de la 35e classe, la derniĂšre Ă se tenir Ă la Ferme du Royaume. Lorsque je me suis retrouvĂ©e dans la mĂȘme salle de classe que jâavais visitĂ©e Ă©tant enfant, un profond sentiment de bonheur, quâaucun mot ne saurait dĂ©crire avec justesse, mâa envahie. Galaad Ă©tait une oasis spirituelle. On avait lâimpression de vivre, pendant cinq mois, dans le monde nouveau. Dans la vie, il est rare quâune chose attendue depuis des annĂ©es se rĂ©vĂšle meilleure que ce quâon avait imaginĂ©. Mais câest pourtant ce quâĂ©tait Galaad. On nous a affectĂ©s en Inde, mais nos visas ont Ă©tĂ© finalement refusĂ©s. Nous avons attendu un an Ă New York, puis la SociĂ©tĂ© nous a envoyĂ©s au Maroc, en Afrique du Nord. Missionnaires au Maroc Nous avons passĂ© 24 joyeuses annĂ©es au Maroc oĂč, dĂšs notre arrivĂ©e, nous sommes tombĂ©s amoureux des habitants. Nous avons appris Ă la fois le français et lâespagnol afin de pouvoir communiquer avec les gens des nombreuses nationalitĂ©s prĂ©sentes lĂ -bas. Ce sont principalement des personnes originaires dâautres pays qui ont rĂ©agi favorablement au message du Royaume. Une des personnes avec qui jâĂ©tudiais la Bible Ă©tait une Espagnole, danseuse de flamenco; elle travaillait dans un cabaret, Ă Casablanca. AprĂšs avoir appris les principes bibliques, elle a quittĂ© le propriĂ©taire du cabaret, avec lequel elle vivait, et elle est retournĂ©e en Espagne. LĂ -bas, elle a donnĂ© le tĂ©moignage Ă tous les membres de sa famille, et certains ont acceptĂ© les vĂ©ritĂ©s bibliques quâelle leur avait fait connaĂźtre. Elle est revenue par la suite Ă Casablanca oĂč elle est restĂ©e fidĂšle Ă Dieu jusquâĂ sa mort survenue en 1990. Le nombre des proclamateurs du Royaume sâest accru durant nos premiĂšres annĂ©es au Maroc. Cependant, quand il est devenu difficile pour les Ă©trangers dâobtenir du travail et un permis de sĂ©jour, bon nombre de TĂ©moins sont partis en Europe. Certains de ceux avec qui nous avons Ă©tudiĂ© sont maintenant en Nouvelle-ZĂ©lande, au Canada, aux Ătats-Unis, en Bulgarie, en Russie et en France; plusieurs participent au ministĂšre Ă plein temps. Brusquement, en avril 1973, notre Ćuvre de prĂ©dication a Ă©tĂ© interdite. CâĂ©tait vraiment un coup dur! Le jeudi soir, nous nous Ă©tions retrouvĂ©s nombreux et heureux Ă la Salle du Royaume, et nous avions discutĂ© jusquâĂ ce quâon nous fasse comprendre, en Ă©teignant les lumiĂšres, quâil Ă©tait temps de rentrer chez nous. Nous Ă©tions loin de nous douter que jamais plus nous ne verrions ces lumiĂšres Ă©clairer de telles relations totalement libres entre chrĂ©tiens. Sous lâinterdiction, les rĂ©unions et les assemblĂ©es de circonscription ont Ă©tĂ© limitĂ©es Ă de petits groupes se rĂ©unissant dans des foyers. Les TĂ©moins se rendaient, soit en France, soit en Espagne, afin dâassister aux assemblĂ©es de district. Comme nous Ă©tions de moins en moins nombreux, les quelques TĂ©moins restĂ©s au Maroc ont nouĂ© entre eux des relations trĂšs Ă©troites. Nous avons donc tous versĂ© beaucoup de larmes lorsque la SociĂ©tĂ© a finalement dĂ©cidĂ© de fermer la filiale et de nous donner une autre affectation. En Centrafrique Notre nouvelle affectation Ă©tait la RĂ©publique centrafricaine. Quel changement Ă©norme par rapport Ă lâAfrique du Nord! Alors que le climat du Maroc ressemblait Ă celui du sud de la Californie, nous nous trouvions maintenant sous le climat chaud et humide des tropiques. Nous avons dĂ» affronter des problĂšmes dâun nouveau genre. Par exemple, je devais maintenant surmonter ma peur des crĂ©atures rampantes. Ă trois reprises, un lĂ©zard mâest tombĂ© sur la tĂȘte au moment oĂč je passais lâembrasure dâune porte. De temps en temps, pendant une Ă©tude biblique, un rat dĂ©cidait de se joindre Ă nous. Jâai eu envie de bondir et de partir en courant, mais jâai appris Ă me contrĂŽler; je ne quittais pas des yeux monsieur le Rat, et je tenais mon sac et mes pieds Ă©loignĂ©s du sol, jusquâĂ ce quâil se dĂ©cide Ă partir. Jâai constatĂ© que si on tient bon en de telles circonstances, on peut sâhabituer Ă tout. Nous Ă©tions lĂ depuis six mois lorsque la radio a annoncĂ© que notre Ćuvre venait dâĂȘtre interdite. Les Salles du Royaume ont donc Ă©tĂ© fermĂ©es et on a priĂ© les missionnaires de quitter le pays. Mais, pendant les trois annĂ©es suivantes, nous avons rĂ©ussi, en compagnie dâun autre couple, Ă demeurer au bureau de la filiale. Puis, un dimanche matin, pendant lâĂ©tude de La Tour de Garde, des policiers en armes ont fait irruption et nous ont emmenĂ©s au siĂšge de la police. Les femmes et les enfants ont Ă©tĂ© relĂąchĂ©s, mais 23 frĂšres dont Bill, mon mari, sont restĂ©s en dĂ©tention. On lâa relĂąchĂ© au bout de six jours pour quâil rentre Ă la maison et fasse ses valises; trois jours plus tard, en mai 1989, sur dĂ©cision gouvernementale, nous avons quittĂ© le pays. LĂ encore, Ă lâaĂ©roport notre dĂ©part a Ă©tĂ© dĂ©chirant; beaucoup de nos frĂšres bien-aimĂ©s Ă©taient venus nous dire au revoir. En Sierra Leone, pour finir Nous sommes Ă prĂ©sent en Sierra Leone, charmant pays situĂ© en Afrique occidentale, avec de magnifiques plages de sable blanc. Les gens sont trĂšs amicaux et la prĂ©dication est un plaisir. Tout le monde nous fait asseoir, souvent Ă lâombre dâun manguier ou dâun cocotier. Les gens aiment parler de Dieu et ils vont chercher leur Bible, afin de pouvoir suivre la conversation. Bill et moi travaillons tous les deux au BĂ©thel de Freetown. Je suis Ă la rĂ©ception et je mâoccupe Ă©galement des abonnements et des comptes des congrĂ©gations. AprĂšs 16 ans de service dans des pays oĂč la prĂ©dication Ă©tait interdite, il est vraiment merveilleux de se retrouver dans un pays oĂč lâĆuvre est libre et prospĂšre. En juin 1991, jâai achevĂ© 30 annĂ©es de service missionnaire. Maman mâa vraiment poussĂ©e Ă me fixer un objectif qui en vaut la peine. Si elle Ă©tait encore vivante, jâaimerais lui dire, une fois de plus, âMerci, maman!â et, heureusement, je peux toujours dire âMerci, papa!â [Photo de Sandra Cowan, page 26] [Photo de Sandra Cowan enfant, page 27] [Illustration, page 28] LâassemblĂ©e de New York, en 1958. [Illustration, page 29] 35e classe â Juillet 1960 [Illustration, page 30] Bill et Sandra Cowan, en 1991.
Parcuriosité, je me suis créée un compte et j'ai choisi les différentes options de ma Box. J'ai sélectionné la préférence "Familial" avec 4 repas pour 4 personnes. Cela me revenait à payer 4,81⏠par portion, ce que j'ai trouvé trÚs raisonnable. Une fois cette étape complétée , j'ai ajouté mes recettes préférées au menu et j'ai commandé ma premiÚre Box.