SOMMEIL PĂ©riode de repos caractĂ©risĂ©e par la cessation de lâactivitĂ© consciente. Indispensable Ă la vie et Ă la santĂ© des humains. Pleinement conscient de lâimportance du repos, JĂ©sus veillait Ă ce que ses disciples aient le temps de se reposer un peu ().Lâexemple de JĂ©sus montre que, mĂȘme Ă lâĂ©tat de perfection, les humains ont besoin de repos et de sommeil.
Quâest-ce que la dĂ©pression ? Quels en sont les symptĂŽmes et les facteurs prĂ©disposants? Cette maladie trĂšs sournoise sâillustre souvent comme un grand nuage, un brouillard omniprĂ©sent qui voile lâhorizon et empĂȘche de voir la lumiĂšre et la positivitĂ© pourtant prĂ©sentes. Cette maladie peut ĂȘtre prise en charge et ses symptĂŽmes attĂ©nuĂ©s par diverses façons, amĂ©liorant ainsi le quotidien des patients. Lâalimentation, lâactivitĂ© physique, les cures de complĂ©ments alimentaires et des sĂ©ances de soutien psychologique aident Ă avoir une approche plus positive de la vie. DĂ©prime, dĂ©pression quelles diffĂ©rences ? La dĂ©pression est un terme quelques fois galvaudĂ© et mal utilisĂ© pour dĂ©crire un sentiment ou un comportement maussade. Il ne faut pas la confondre avec une simple dĂ©prime. Il en est tout autre. La dĂ©prime La dĂ©prime est une pĂ©riode de tristesse ponctuelle associĂ©e Ă un ennui, une mĂ©lancolie qui passe en quelques jours ou au bout de 2 semaines. Elle correspond Ă un trouble Ă©motionnel passager qui survient Ă lâoccasion dâĂ©vĂ©nements stressants. Cet Ă©tat dâĂąme est relativement normal est peut survenir chez tout individu, mais est simplement passager. La perte dâun proche, un Ă©chec sentimental ou professionnel engendre une rĂ©action nĂ©gative tout Ă fait normale, câest ce qui fait de nous des ĂȘtres humains, il est important de ressentir des Ă©motions positives comme nĂ©gatives. La dĂ©prime nâempĂȘche pas de pouvoir Ă©prouver du plaisir Ă lâinstar de la dĂ©pression⊠La dĂ©pression La dĂ©pression est une vĂ©ritable maladie, pas un Ă©tat mental fragile momentanĂ© caractĂ©risĂ© par une grande tristesse, un dĂ©sespoir, une perte totale de motivation qui entraĂźne une difficultĂ© de dĂ©cision et engendre des troubles alimentaires, du sommeil, des pensĂ©es noires, voire suicidaires. On parle de dĂ©pression lorsque les Ă©tats dâĂąme reviennent chaque jour sans raison particuliĂšre ou persistent longtemps mĂȘme avec une cause identifiable et un facteur prĂ©cis. La personne dĂ©pressive entretient des pensĂ©es nĂ©gatives et dĂ©valorisantes quâelle se rĂ©pĂšte inlassablement sans raison quâelle ne croit pas en elle, quâelle ne vaut rien, que ce quâelle fait ne sert Ă rien. Elle nâa pas le goĂ»t dâentreprendre quoique ce soit et est incapable de se projeter dans lâavenir mĂȘme proche. La personne dĂ©pressive nâarrive pas Ă apprĂ©cier les moments joyeux de sa vie. Cette maladie survient Ă tout Ăąge, mais plus frĂ©quemment Ă la fin de lâadolescence ou au dĂ©but de lâĂąge adulte. Certaines personnes ĂągĂ©es en souffrent Ă©galement Ă cause de la solitude, de lâisolement, de la vieillesse ou dâun deuil. Cependant, il faut savoir que la dĂ©pression peut apparaĂźtre dans lâenfance. Le deuil engendre un Ă©tat dĂ©pressif chez la plupart des gens, car câest le processus normal dans lâacceptation de la perte dâun proche, mais pour certains, ces signes persistent plus de deux mois conduisant Ă une dĂ©pression majeure. La dĂ©pression sâaccompagne dâun sentiment de dĂ©sespoir, de lâimpression que tout va mal. Elle se caractĂ©rise par de lâanxiĂ©tĂ©, un changement de lâappĂ©tit, la rĂ©duction de lâĂ©nergie, une fatigue extrĂȘme et des troubles du sommeil. Le sommeil est complĂštement dĂ©sĂ©quilibrĂ©, on parle dâhypersomnie diurne, câest-Ă -dire quâune personne dĂ©pressive passe sa journĂ©e prostrĂ©e au lit ou dans son canapĂ© et Ă©chappe Ă la difficultĂ© que reprĂ©sente la mise en route dâactivitĂ© du quotidien. Elle fuit, car elle nâa pas la force de se confronter Ă la rĂ©alitĂ© et Ă ses obligations. Ă la tombĂ©e de la nuit, la personne qui a dormi toute la journĂ©e est bien rĂ©veillĂ©e et incapable de se coucher Ă une heure normale. Elle est complĂštement dĂ©calĂ©e et ressent comme les enfants, des angoisses nocturnes qui remontent et suscite une anxiĂ©tĂ© trĂšs importante et une insomnie nocturne avec des pensĂ©es nĂ©gatives. Ce processus devient un cercle vicieux, un engrenage qui est trĂšs compliquĂ© Ă briser. Des solutions existent avec la prise de complĂ©ments alimentaires Ă base de mĂ©latonine. La dĂ©pression provoque Ă©galement une difficultĂ© Ă se concentrer, Ă mĂ©moriser, Ă penser ou Ă prendre des dĂ©cisions, une agressivitĂ© inhabituelle, une grande irritabilitĂ©, une sensibilitĂ© Ă©motionnelle provoquant des larmes sans raison dĂ©finie, une baisse de libido, des maux de tĂȘte, des douleurs au ventre et au dos et un sentiment de vide. La dĂ©pression grave est accompagnĂ©e de souffrances qui entraĂźnent Ă©galement un dysfonctionnement social, une incapacitĂ© Ă aller vers les autres et Ă communiquer. On se replie sur soi, en consĂ©quence de quoi, il est compliquĂ© de prĂ©server son emploi ou toute dĂ©marche de sociabilisation. Les diffĂ©rentes dĂ©pressions Trouble dĂ©pressif majeur Le trouble dĂ©pressif majeur se manifeste par un ou plusieurs Ă©pisodes qui tranchent avec le fonctionnement habituel de la personne, câest-Ă -dire une humeur dĂ©pressive pendant une durĂ©e de deux semaines minimum suivie de plusieurs symptĂŽmes de dĂ©pression. Elle peut ĂȘtre lĂ©gĂšre, modĂ©rĂ©e ou sĂ©vĂšre. Elle se caractĂ©rise par une humeur dĂ©pressive souvent associĂ©e Ă une perte dâintĂ©rĂȘt. Trouble dysthymique Ce terme signifie une humeur dysfonctionnelle caractĂ©risĂ©e par une humeur dĂ©pressive en majeure partie durant, au moins deux annĂ©es, associĂ©e Ă des symptĂŽmes dĂ©pressifs. On caractĂ©rise cet Ă©tat de tendance dĂ©pressive. AppelĂ©e trouble dĂ©pressif persistant, cette dĂ©pression chronique peut ĂȘtre moins sĂ©vĂšre quâune dĂ©pression majeure. Trouble dĂ©pressif non spĂ©cifiĂ© Ce trouble se manifeste par un problĂšme dâadaptation induisant une humeur dĂ©pressive associĂ©e quelques fois Ă de lâanxiĂ©tĂ©. Troubles bi-polaires Le trouble bi-polaire appelĂ© maniaco-dĂ©pression est un trouble psychiatrique alternant une pĂ©riode de dĂ©pression majeure et des Ă©pisodes maniaques, câest-Ă -dire une euphorie exacerbĂ©e, une surexcitation, rĂ©vĂ©lant lâexact opposĂ© de la dĂ©pression. Lorsquâelle a atteint ses limites physiologiques, elle sâĂ©croule et retombe en Ă©tat dĂ©pressif. DĂ©pression saisonniĂšre La dĂ©pression saisonniĂšre est souvent due Ă un cycle physiologique, un manque de vitamine D qui rend morose la personne pendant quelques mois de lâannĂ©e, lorsque lâensoleillement est restreint, entre octobre et mars. Pour rĂ©duire ce problĂšme, il existe des lampes de luminothĂ©rapie qui simulent la lumiĂšre du soleil afin dâapporter un rĂ©confort et de la vitalitĂ©. La prise de complĂ©ments alimentaires peut Ă©galement amĂ©liorer et prĂ©venir cet Ă©tat temporaire, mais cyclique. DĂ©pression post-partum, baby blues La dĂ©pression post partum est liĂ©e Ă la chute hormonale qui suit lâaccouchement. Elle se manifeste par un Ă©tat de tristesse, de nervositĂ© et dâanxiĂ©tĂ© qui dure entre 1 et 15 jours. Cette humeur sâamĂ©liore dâelle-mĂȘme, mais 1 femme sur 8 vit une rĂ©elle dĂ©pression qui peut durer une annĂ©e. Une prise en charge rapide est nĂ©cessaire pour ne pas sâenfoncer dans cet Ă©tat psychologique qui nuit Ă©galement Ă la relation mĂšre-enfant. Les diffĂ©rents facteurs prĂ©disposants Facteur gĂ©nĂ©tique Le facteur gĂ©nĂ©tique est une vulnĂ©rabilitĂ© ou une prĂ©disposition Ă rĂ©agir en fonction de la personne exposĂ©e Ă des Ă©vĂ©nements difficiles. La sensibilitĂ©, lâĂ©motivitĂ© et cette prĂ©disposition Ă la dĂ©pression montrent lâexistence probable dâun gĂšne mais pas encore identifiĂ© Ă ce jour. Facteur biologique Certaines personnes ont un dĂ©sĂ©quilibre de certains neurotransmetteurs qui prĂ©sentent des anomalies dans leur fabrication et leur rĂ©gulation comme la sĂ©rotonine, perturbant la communication entre les neurones. LâhypothyroĂŻdie ou encore la prise de pilule contraceptive peuvent Ă©galement engendrer un phĂ©nomĂšne dĂ©pressif. Facteur social et familial Le milieu social, lâentourage, les habitudes et les Ă©vĂ©nements de la vie font quâune personne est plus ou moins sujette aux Ă©pisodes dĂ©pressifs. Les mauvais traitements et tous traumatismes endurĂ©s pendant lâenfance fragilisent lâĂ©quilibre Ă©motionnel et favorisent la survenue de la dĂ©pression plus tard durant lâadolescence ou Ă lâĂąge adulte, amenant mĂȘme au suicide. Les mauvaises habitudes de vie comme le tabac, la consommation dâalcool, le peu dâactivitĂ©, lâexcĂšs de tĂ©lĂ©vision ou de jeux vidĂ©o entraĂźnent une lĂ©thargie et un manque dâouverture au monde. Les conditions Ă©conomiques prĂ©caires, lâisolement social ou encore le stress au travail ou lâĂ©puisement voire lâinsomnie peuvent entraĂźner Ă terme la dĂ©pression. Un deuil, un traumatisme, une maladie ou la perte dâun emploi peut Ă©galement la dĂ©clencher. Les diffĂ©rents traitements de la dĂ©pression Lâutilisation dâantidĂ©presseurs dâorigine naturelle ou chimique permet de modifier lâĂ©quilibre des neurotransmetteurs en exerçant une action sur les synapses servant Ă connecter les neurones afin dâamĂ©liorer la transmission de lâinformation dans le cerveau. Ces mĂ©dicaments provoquent des effets indĂ©sirables et leur efficacitĂ© nâapparaĂźt quâaprĂšs plusieurs semaines, environ 3 Ă 4 semaines. Il est trĂšs important de prĂ©venir le patient pour ne pas quâil arrĂȘte le traitement prĂ©cipitamment en pensant quâil ne fonctionne pas. Il faudra impĂ©rativement associer les antidĂ©presseurs Ă une prescription conjointe dâanxiolytiques pour passer le cap et Ă©viter le suicide. Il sâavĂšre que le fait de prendre des psychotropes redonne de la force et de lâĂ©lan au patient, ce qui peut le conduire Ă prendre la dĂ©cision fatale de mettre fin Ă ses jours, car il nâest plus en Ă©tat lĂ©thargique. La combinaison antidĂ©presseurs et anxiolytiques permet dâĂ©quilibrer le traitement et lâĂ©tat mental. Les diffĂ©rents neurotransmetteurs Les endorphines sont des neurotransmetteurs qui ont une structure ressemblant Ă celle de la morphine. Elles procurent une source de plaisir autorisant ainsi la poursuite de gros efforts qui provoquent un sentiment de calme, de bien-ĂȘtre voire dâeuphorie. Ces sensations font disparaĂźtre les symptĂŽmes des coups de blues. Elles vont rĂ©duire le stress, lâanxiĂ©tĂ© et apporter un effet antalgique important. Une sĂ©ance de footing ou de cardio de 30 minutes suffit pour sĂ©crĂ©ter dâendorphines. Rire quelques minutes par jour apporte Ă©galement ce sentiment de bien-ĂȘtre. La dopamine est sĂ©crĂ©tĂ©e lors de moments agrĂ©ables comme lorsque lâon gagne Ă un jeu ou quand on mange un carrĂ© de chocolat ; on ressent alors un sentiment de plaisir. Cette hormone suscite lâenvie dâentreprendre, de relever des dĂ©fis. Ă lâinverse, un faible niveau de dopamine entraĂźne un manque dâenthousiasme. La sĂ©rotonine rĂ©gule lâhumeur et sâavĂšre en partie responsable des phĂ©nomĂšnes de la dĂ©pression lorsquâelle est en dĂ©ficit. Elle est produite lorsquâon ressent une bonne estime de soi-mĂȘme. Elle nous fait nous sentir sereins, optimistes. Son manque favorise lâirritabilitĂ© et lâimpulsivitĂ©. Elle est sĂ©crĂ©tĂ©e lors dâune activitĂ© physique et aprĂšs une exposition solaire induite par les rayons UV. Enfin, lâocytocine joue un rĂŽle clĂ© dans les relations sociales. Un cĂąlin, un compliment ou mĂȘme recevoir un cadeau crĂ©e en nous un sentiment dâintimitĂ©, de confiance et facilite les interactions sociales, trĂšs importantes pour notre Ă©quilibre Ă©motionnel. Les antidĂ©presseurs Les antidĂ©presseurs concernent les mĂ©dicaments psychotropes qui visent la disparition des symptĂŽmes dĂ©pressifs, mais pas la cause. Ils permettent de rĂ©guler le processus chimique dans le cerveau et doivent sâaccompagner impĂ©rativement dâune psychothĂ©rapie. Les antidĂ©presseurs imipramiques ATC ou tricyclique, utilisĂ©s depuis le dĂ©but des annĂ©es 1960 et moins souvent employĂ©s de nos jours, provoquent beaucoup dâeffets indĂ©sirables. On retrouve des molĂ©cules telles que la clomipramine, lâamitriptyline, la dosulepine ou encore la doxĂ©pine. Les antidĂ©presseurs tricycliques IMAO empĂȘchent la recapture non sĂ©lective de la mono amine, ce qui permet Ă une plus grande quantitĂ© de neurotransmetteurs en circulation dâĂȘtre actifs sur les rĂ©cepteurs des cellules. GrĂące Ă des mĂ©dicaments, les hormones du bien-ĂȘtre sont normalement distribuĂ©es et assimilĂ©es par le cerveau, mais il existe beaucoup dâinteractions mĂ©dicamenteuses pour ce traitement. Les inhibiteurs sĂ©lectifs de la recapture de la sĂ©rotonine ISR tels que la fluoxĂ©tine, la fluvoxamine ou le citalopram sont le premier choix de traitement pour la dĂ©pression grave. Ils sont mieux tolĂ©rĂ©s et offrent des rĂ©sultats similaires aux antidĂ©presseurs tricycliques. Les inhibiteurs de la recapture de la sĂ©rotonine et de la noradrĂ©naline ISRN telle que la duloxĂ©tine, ou la venlafaxine ou encore le milnacipran, sont parmi les plus efficaces, car ils agissent sur deux types de neurotransmetteurs Ă la fois. Ils seront employĂ©s lorsque tout autre traitement mĂ©dicamenteux nâa pas fait ses preuves. Le sevrage des antidĂ©presseurs ne doit jamais se faire de maniĂšre soudaine. La dose doit ĂȘtre rĂ©duite graduellement sur quelques semaines. Stimulation magnĂ©tique transcrĂąnienne TMS Depuis quelques annĂ©es, un nouveau traitement appelĂ© la stimulation magnĂ©tique transcrĂąnienne est prescrit aux personnes atteintes de dĂ©pression majeure ayant rĂ©sistĂ© Ă deux antidĂ©presseurs de classes diffĂ©rentes. Ce traitement va sâeffectuer Ă lâaide dâun puissant Ă©lectro-aimant induisant un champ magnĂ©tique de brĂšve durĂ©e. Durant la sĂ©ance, le cerveau est soumis Ă des impulsions magnĂ©tiques brĂšves et rĂ©pĂ©tĂ©es pendant un temps dĂ©fini par un protocole Ă©tabli en amont. Ce traitement ne nĂ©cessite pas dâanesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale. LâĂ©lectroconvulsivothĂ©rapie Dans les cas de comportement suicidaire avĂ©rĂ© ou de manifestations somatiques pouvant menacer la vie des patients, lâhospitalisation est nĂ©cessaire. Le traitement par Ă©lectrochocs, dont le but est de provoquer une crise pour stimuler le cerveau, est prĂ©conisĂ© lors de cas de dĂ©pression majeure sĂ©vĂšre la plus rĂ©sistante oĂč tout traitement mĂ©dicamenteux sâest rĂ©vĂ©lĂ© inefficace, ainsi que lors de troubles bipolaires avec un effet rĂ©gulateur sur lâhumeur. Les sĂ©ances DâETC Ă©lectroconvulsivothĂ©rapie ou sismothĂ©rapie sont effectuĂ©es sous anesthĂ©sie gĂ©nĂ©rale et sous curarisation pour lutter contre les convulsions, et peuvent ĂȘtre rĂ©pĂ©tĂ©es si nĂ©cessaire. La prĂ©vention La prĂ©vention joue un rĂŽle important dans lâĂ©quilibre mental. Le fait dâĂȘtre Ă lâĂ©coute de ses propres sentiments et de son Ă©tat Ă©motionnel peut aider Ă anticiper une dĂ©pression. PsychothĂ©rapie Il est possible de trouver de lâaide auprĂšs dâun psychologue ou dâun psychiatre. Le but de ce travail sur soi-mĂȘme est de pouvoir sâexprimer sans tabou et dire ce que lâon ressent tout en essayant dâidentifier les Ă©lĂ©ments dĂ©clencheurs de lâĂ©tat dĂ©pressif. Ce cheminement permet lorsque la personne est prĂȘte dây remĂ©dier ou mĂȘme de les accepter. GrĂące Ă ces thĂ©rapies, le risque de rĂ©cidive est fortement diminuĂ©, câest pour cela quâil est impĂ©ratif dâassocier les antidĂ©presseurs et la thĂ©rapie. Lâun ne va pas sans lâautre, car le traitement mĂ©dicamenteux soigne les symptĂŽmes et la thĂ©rapie apporte une comprĂ©hension de la maladie. ActivitĂ©s physiques et relations sociales Il est conseillĂ© de pratiquer une activitĂ© physique, car lâintensitĂ© et la frĂ©quence dâun exercice boostent les hormones du plaisir et du bien-ĂȘtre. Il est important de sâentourer dâamis, de reconnaĂźtre et de surmonter ses peurs et ses angoisses, de ne pas ĂȘtre trop exigeant envers soi-mĂȘme et de vivre dans lâinstant prĂ©sent, appelĂ©e la thĂ©orie des petits pas. Il faut Ă©viter dâentretenir des pensĂ©es nĂ©gatives, de ressasser le passĂ© ou de trop anticiper lâavenir. Le fait de se fixer des objectifs simples Ă tenir et dâentreprendre des projets suscite un plaisir et une raison de vivre et de sâĂ©panouir. Les complĂ©ments alimentaires contre la dĂ©pression Les vitamines et les omĂ©gas Il est possible de prĂ©venir certains symptĂŽmes de la dĂ©pression en fonction de la gravitĂ© de la maladie. La prise de complĂ©ments alimentaires peut aider Ă rĂ©duire les symptĂŽmes et amĂ©liorer lâhumeur grĂące Ă des vitamines, des omĂ©gas et des plantes. La DHA, un acide gras essentiel issu des omĂ©ga 3, contribue au bon fonctionnement du cerveau, des membranes cellulaires et des neurones. Le L-tryptophane, un acide aminĂ© essentiel, prĂ©curseur de la sĂ©rotonine cĂ©rĂ©brale et la vitamine B3 ou B6 favorisent lâĂ©quilibre nerveux. Cette derniĂšre intervient dans le mĂ©tabolisme du tryptophane. La vitamine B3 contribue Ă des fonctions psychologiques et aide Ă entretenir la mĂ©moire et la concentration. Une alimentation variĂ©e et Ă©quilibrĂ©e apporte tous les nutriments et vitamines nĂ©cessaires Ă un Ă©quilibre physiologique. En effet, si on ne peut pas mettre fin Ă une dĂ©pression uniquement par lâalimentation, on peut certainement aider Ă la guĂ©rison grĂące Ă de bons choix alimentaires. Selon les diĂ©tĂ©ticiens et les naturothĂ©rapeutes, il est possible dâĂ©viter une rechute en Ă©tablissant un rĂ©gime appropriĂ©. Il est conseillĂ© de consommer davantage de poissons gras, riches en omĂ©ga-3, un nutriment essentiel. Lâacide folique, que lâon trouve dans les abats, les lĂ©gumineuses, mais Ă©galement des minĂ©raux et des oligo-Ă©lĂ©ments apportent de nombreuses propriĂ©tĂ©s bĂ©nĂ©fiques Ă la santĂ© physique et mentale. AmĂ©liorer le sommeil pour plus de sĂ©rĂ©nitĂ© Lâapport en magnĂ©sium favorise le regain dâĂ©nergie en journĂ©e, rĂ©duit les Ă©pisodes de stress et dâangoisse et amĂ©liore le transit et les spasmes. La mĂ©latonine est la substance sĂ©crĂ©tĂ©e naturellement par notre cerveau pour favoriser lâendormissement. Il existe des comprimĂ©s Ă base de mĂ©latonine qui vont aider Ă lâendormissement et Ă casser la spirale infernale câest Ă dire lâhypersomnie diurne et de lâinsomnie nocturne. Ce processus permettra de stopper lâĂ©veil nocturne pour amĂ©liorer de maniĂšre significative le sommeil et ainsi apporter un Ă©quilibre mental, du repos, essentiel Ă une vie saine. Ces complĂ©ments vont ĂȘtre associĂ©s Ă des plantes telles que la mĂ©lisse, la passiflore ou encore la valĂ©riane. La dĂ©pression est une maladie bien rĂ©elle, mais nâest pas une fatalitĂ©. Il est possible de prĂ©venir, de soigner et dâen attĂ©nuer les symptĂŽmes grĂące aux antidĂ©presseurs et Ă la psychothĂ©rapie. Une vie saine apporte un Ă©quilibre et une harmonie bĂ©nĂ©fiques pour vivre pleinement sa vie et enfin la voir en rose !Lesommeil lent profond peut se sous-diviser en deux stades. En effet, on observe tout d'abord la prĂ©sence de grandes ondes lentes "Delta" (0,5 Ă 2,5 c/s) qui font leur apparition, sur au moins 30% de la page. Ces ondes se caractĂ©risent par une frĂ©quence trĂšs faible et une amplitude importante. Puis, sur plus de 50% de la page, les ondes Kladyk via Getty Images Levitation girl on a bed in a sweet dream. Kladyk via Getty Images SOMMEIL - Nous connaissons tous les deux Ă©tats fondamentaux de la conscience que sont le sommeil et la veille. Mais que savons-nous de ce qui se produit entre les deux? Un Ă©tat Ă©trange et fascinant, caractĂ©risĂ© par des visions similaires aux rĂȘves et des expĂ©riences sensorielles inhabituelles, se situe Ă la frontiĂšre de la pleine conscience et du repos. Les psychologues lâappellent hypnagogie mais, avant mĂȘme que le terme ne soit créé, les artistes sâen servaient dĂ©jĂ depuis des siĂšcles pour y puiser quelques-unes de leurs meilleures idĂ©es. Lâartiste surrĂ©aliste Salvador DalĂ qualifiait lâhypnagogie de "sommeil avec une clĂ©" et lâutilisait comme source dâinspiration crĂ©ative pour bon nombre de ses peintures. "Il faut rĂ©soudre le problĂšme du sommeil sans sommeilâ, Ă savoir lâessence mĂȘme de la dialectique des rĂȘves, puisque ce repos oscille en Ă©quilibre sur le fil tendu et invisible qui sĂ©pare le sommeil de lâĂ©veil", Ă©crivait-il dans son livre, 50 secrets magiques. Mary Shelley, lâauteur de Frankenstein, disait avoir elle aussi trouvĂ© lâinspiration lors dâun "rĂȘve Ă©veillĂ©" aux petites heures du jour. Le journal The Guardian rapporte ses propos "Mes paupiĂšres Ă©taient closes mais jâavais une vision mentale trĂšs nette." Dans cette phase, lâesprit est "fluide et ultra-associatif", ce qui engendre des images exprimant "diffĂ©rents niveaux de souvenirs et de sensations", explique Michelle Carr, chercheuse spĂ©cialiste des rĂȘves sur le site Psychology Today. Comme dans le sommeil paradoxal â le sommeil profond pendant lequel nous rĂȘvons â, lâesprit ressasse pensĂ©es, idĂ©es, souvenirs et Ă©motions, et Ă©tablit des liens souvent distants entre diffĂ©rents concepts. Mais, Ă lâinverse du sommeil paradoxal, le sujet en Ă©tat hypnagogique reste suffisamment conscient pour se souvenir au moins partiellement de ce qui se produit. Dans un entretien avec le Huffington Post, le Dr. Milena Pavlova, neurologue spĂ©cialiste du sommeil et des troubles du rythme circadien au Birghman and Womenâs Hospital de Boston, explique quâil est possible de remarquer certains symptĂŽmes du sommeil paradoxal alors mĂȘme que lâindividu nâest pas encore entiĂšrement endormi. Il y a de grandes chances pour que vous ayez dĂ©jĂ fait lâexpĂ©rience de lâhypnagogie, sans mĂȘme savoir de quoi il sâagissait. Peu de recherches ont Ă©tĂ© menĂ©es sur ce phĂ©nomĂšne, mais voici ce que nous savons sur son mystĂ©rieux fonctionnement. Entre sommeil et conscience Le terme "hypnagogie" vient des mots grecs signifiant "sommeil" et "guide", en rĂ©fĂ©rence Ă la pĂ©riode dâendormissement. Dans cette phase, qui dure tout au plus quelques minutes, le sujet entre dans les limbes qui sĂ©parent deux Ă©tats de conscience, traversant certains Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques du sommeil et dâautres liĂ©s Ă lâĂ©veil. "Tandis que lâon erre quelque part entre veille et sommeil, on fait lâexpĂ©rience dâun phĂ©nomĂšne de sommeil alors que lâon est encore conscient, et donc capable de se souvenir", ajoute le Dr. Pavlova. Que se passe-t-il dans le cerveau pour crĂ©er cet Ă©tat de conscience psychĂ©dĂ©lique? Durant lâhypnagogie, les scientifiques ont observĂ© la prĂ©sence dâondes alpha le principal type dâondes Ă©mises par le cerveau en Ă©tat de conscience, au repos, pendant une rĂȘverie ou une mĂ©ditation, par exemple et thĂȘta associĂ©es au sommeil rĂ©parateur. En thĂ©orie, ces ondes ne sont pas Ă©mises simultanĂ©ment, et cette combinaison exceptionnelle pourrait ĂȘtre responsable des visions et sensations inhabituelles. Cette phase se caractĂ©rise aussi par une activitĂ© rĂ©duite du cortex prĂ©frontal, normalement impliquĂ© dans les comportements sociaux ainsi que dans les processus dĂ©cisionnel et organisationnel. Dâune certaine façon, lâhypnagogie incarne le meilleur des deux mondes. Elle autorise un libre flux de pensĂ©es et dâassociations, typique du sommeil paradoxal â quand le cerveau passe en revue et intĂšgre les souvenirs, les pensĂ©es et les sensations â, tout en nous maintenant suffisamment Ă©veillĂ©s pour avoir conscience du phĂ©nomĂšne. Câest pour cette raison que certains artistes y trouvent une source fertile dâidĂ©es et dâinspiration. Des visions saisissantes Lâhypnagogie est un phĂ©nomĂšne psychĂ©dĂ©lique qui peut donner lieu Ă des hallucinations visuelles et sensorielles. Beaucoup de gens font lâexpĂ©rience de ces visions oniriques faites de sons, dâĂ©clats de couleurs, de perceptions, de sensations et de pensĂ©es embryonnaires. "Elle sâaccompagne gĂ©nĂ©ralement dâune dĂ©bauche dâimagerie", explique Deirdre Barrett, psychologue clinicienne de la Harvard Medical School, au site ScienceLine. Les images statiques se mĂȘlent aux sĂ©quences animĂ©es ou, de temps en temps, Ă de plus longues histoires qui Ă©voquent davantage les rĂȘves du sommeil paradoxal. Des sons peuvent aussi se manifester dans cet Ă©tat." Cependant, lorsque ces images sont trop saisissantes ou perturbantes, elles peuvent indiquer un trouble du sommeil plus sĂ©rieux, lâhallucination hypnagogique. Ce type de visions ultrarĂ©alistes est aussi le symptĂŽme de la narcolepsie. "En sâendormant, on voit des choses qui nâexistent pas", poursuit le Dr. Pavlova. "Câest la fonction symptomatique du phĂ©nomĂšne." Dans ces moments-lĂ , le cerveau change de mode, passant de la conscience au sommeil, mais la transition nâest pas entiĂšrement synchronisĂ©e, "si bien quâune partie de votre esprit se trouve encore dans le monde Ă©veillĂ©, tandis que lâautre est endormie. Comme dans les phases du sommeil oĂč se produisent les rĂȘves." Pour ceux qui ne souffrent pas de troubles du sommeil, lâhypnagogie peut servir Ă gĂ©nĂ©rer des images crĂ©atives, puisquâelle ouvre une voie directe vers lâintuition et le subconscient, sources de fulgurants "EurĂȘka!" pendant que la raison est occupĂ©e ailleurs. "Lâhypnagogie est la voie la plus courte pour communiquer avec notre subconscient", dĂ©clare Sirley Marques Bonham, qui Ă©tudie la conscience Ă lâUniversitĂ© du Texas, Ă Austin, dans ScienceLine. "Celui-ci peut ainsi soumettre des solutions Ă travers des images ou dâautres types de sensations." Cet article, publiĂ© Ă lâorigine sur le Huffington Post amĂ©ricain, a Ă©tĂ© traduit par Mathilde Montier pour Fast for Word. Lacide Îł-aminobutyrique (ou GABA), un neurotransmetteur liĂ© au sommeil prĂ©sent chez les mammifĂšres, les oiseaux et les insectes, augmente lâĂ©tat de sommeil de lâhydre. Seul rĂ©sultat Quâest-ce que lâĂ©tat dâhypnose ? Quelle est la diffĂ©rence entre lâhypnose mĂ©dicale et de comĂ©die ? Y a-t-il une diffĂ©rence entre hypnose et sophrologie ? Un dossier complet Ă lire Tout savoir sur lâhypnose et la sophrologie Vous avez bien plus de ressources que vous ne lâimaginez LâĂ©tat hypnotique ClassĂ© dans la conscience sophronique, lâĂ©tat hypnotique nâest pas un sommeil provoquĂ©. MĂȘme si la conscience vigile du sujet subit une modification au cours de lâinduction. En hypnose, ce changement de conscience peut ĂȘtre obtenu par Les suggestions dâune tierce personne, utilisant une voix monocordeUn agent physique excitant pendule ou dessin hypnotique un ou plusieurs sens dâune façon douce et monotoneou encore, selon les expĂ©riences faites par Charcot Ă la SalpĂ©triĂšre, par excitation aiguĂ« des sens. Dans lâĂ©tat dâhypnose, lâĂ©lectro-encĂ©phalogramme nâindique pas de modifications visibles par rapport Ă lâĂ©tat de veille normale. Lâonde alpha Ă©tat de veille subsiste tout au long de lâĂ©tat hypnotique, bien que lĂ©gĂšrement modifiĂ©e. En aucun cas on a enregistrĂ©, au cours de lâhypnose, lâonde delta spĂ©cifique Ă lâĂ©tat de pratique de lâhypnose est aussi vieille que le monde. Elle a Ă©tĂ© lâobjet de nombreuses Ă©tudes, expĂ©riences, controverses et a suscitĂ© beaucoup dâintĂ©rĂȘt dans diffĂ©rents milieux. Origines de l'hypnose Avec Mesmer 1734-1815 on ne parlait pas dâhypnose mais de magnĂ©tisme animal ou de mesmĂ©risme. Lâon croyait alors fermement Ă un pouvoir 1843, le Docteur James Braid donnait une base psychologique respectable au phĂ©nomĂšne de lâhypnose, niant toute puissance personnelle. Il dĂ©cide de changer le terme magnĂ©tisme » incorrect. PersuadĂ©, Ă cette Ă©poque, quâil sâagit dâun sommeil incomplet, il nomme cet Ă©tat particulier de la conscience hypnose ou hypnotisme. Terme issu du grec hypnos, dĂ©mon du sommeil. Quatre ans plus tard il se rend compte de son erreur et veut changer le terme en monoĂŻdĂ©isme». Mais il doit y renoncer, lâhypnose ayant entre-temps gagnĂ© ses lettres de et Berheim crĂ©ent en 1984 lâEcole de Nancy. A la suite de nombreuses expĂ©riences sĂ©rieuses, ils expliquent lâhypnose comme un phĂ©nomĂšne exclusivement la mĂȘme pĂ©riode, le Professeur Charcot, qui dirige lâEcole de Paris, dĂ©fend les thĂ©ories purement matĂ©rialistes et lâidĂ©e de lâaction de la puissance la lutte entre les deux Ă©coles, celle de Nancy sort victorieuse et ses thĂ©ories sont encore aujourdâhui admises. Apprenez Ă vous relaxer vous-mĂȘme Pour votre Ă©quilibre et votre bien-ĂȘtreâ đ Voici, une mĂ©thode, simple et naturelle, validĂ©e par des mĂ©decins, qui a fait ses preuves depuis 1987 La disparition de l'hypnose Avec lâapparition des anesthĂ©siques et de la psychanalyse, lâhypnose tombe rapidement dans lâoubli. Elle revient Ă la mode lors de la PremiĂšre Guerre Mondiale. On lâutilise surtout, en Angleterre, pour traiter les traumatismes de guerre, principalement les nĂ©vroses de guerre avec des rĂ©sultats spectaculaires. DĂšs lors, lâintĂ©rĂȘt pour lâhypnose ne cesse de sâaccroĂźtre, notamment dans les pays anglo-saxons. RĂ©habilitation de l'hypnose En 1955, la British MĂ©dical Association rĂ©habilite officiellement lâhypnose, qui, depuis, fait partie des Ă©tudes 1958, lâAmĂ©ricain MĂ©dical Association inclus lâhypnose officiellement dans la thĂ©rapeutique mĂ©dicale, elle est enseignĂ©e dans les cours existe aux USA une sociĂ©tĂ© trĂšs importante, lâAmĂ©rican Society for Clinical Hypnosis groupant des membres de toutes les spĂ©cialitĂ©s mĂ©dicales. Malheureusement, les hypnotiseurs » de music-hall, de théùtre, les films tels que BelphĂ©gor, les journaux Ă sensation, ont discrĂ©ditĂ© lâhypnose dans le grand public. Hypnose et sophrologie, quel rapport ? Il convient de distinguer lâhypnose mĂ©dicale de la comĂ©die, de la magie, si largement faut savoir que la pratique de lâhypnose de spectacle nâest pas sans danger.. Elle peut en effet dĂ©clencher des nĂ©vroses ou des troubles psychosomatiques latents, qui se manifesteront, on ne sait pourquoi, quelque temps aprĂšs la sortie » de lâĂ©tat doit ĂȘtre correctement gĂ©rĂ©e. Elle doit respecter des donnĂ©es psychologiques prĂ©cises dont il nâest pas tenu compte lors des spectacles en mĂ©decine, par contre, lâhypnose a fait ses preuves, surtout dans le traitement des maladies psychosomatiques. DĂ©finition Il est difficile de donner une dĂ©finition satisfaisante de ce sâagit lĂ dâune dĂ©finition trĂšs rĂ©cente, mais qui, Ă notre avis, nâest pas satisfaisante. Comment peut-on exprimer un phĂ©nomĂšne dont on ignore lâessence et le mĂ©canisme exacts ?Dans le dictionnaire amĂ©ricain de psychologie de Werren, lâhypnose est dĂ©crite comme un Ă©tat produit artificiellement, ressemblant gĂ©nĂ©ralement mais pas toujours au sommeil, mais psychologiquement distinct de lui. Il se caractĂ©risĂ© par une augmentation de la suggestibilitĂ©, dont le rĂ©sultat est la possibilitĂ© de provoquer des anomalies sensorielles, motrices et de la mĂ©moire plus facilement que dans lâĂ©tat de veille normal. Un sommeil incomplet Pierre Daco Ă©crit Lâhypnose est un sommeil incomplet provoquĂ© par la suggestion hypnotique. Le sommeil hypnotique, nâest pas un sommeil total. La conscience engourdie, mais non absente, le sujet conserve la possibilitĂ© de concentration de lâattention, ses perceptions sensorielles existent. Le tonus des muscles nâest pas complĂštement absent. Câest dâailleurs ce qui permet Ă lâhypnotisĂ© de marcher, de se lever et de garder certaines attitudes qui seraient terriblement fatigantes pour un homme normal. » La commission de la British MĂ©dical Association La commission de la British MĂ©dical Association nous propose la dĂ©finition suivante Lâhypnose est un Ă©tat passager dâattention modifiĂ©e chez le sujet. Un Ă©tat qui peut ĂȘtre produit par un autre personnage et dans lequel divers phĂ©nomĂšnes peuvent apparaĂźtre spontanĂ©ment, ou en rĂ©ponse Ă des stimuli verbaux ou autres. Ces phĂ©nomĂšnes comprennent un changement de la conscience et de la mĂ©moire, une susceptibilitĂ© accrue Ă la suggestion et lâapparition chez le sujet de rĂ©ponses et dâidĂ©es qui ne lui sont pas familiĂšres dans son Ă©tat dâesprit naturel. » En outre, des phĂ©nomĂšnes comme lâanesthĂ©sie, la paralysie, la rigiditĂ© musculaire et des modifications vasomotrices peuvent ĂȘtre, dans lâĂ©tat hypnotique, produits ou supprimĂ©s. »Nous pourrions ainsi continuer la liste des dĂ©finitions proposĂ©es par de nombreux auteurs, mais cela ne servirait Ă rien. Comme le dit si justement Cherlok, lâhypnose est un phĂ©nomĂšne labile insaisissable et pourtant bel et bien existant. » Il faut reconnaĂźtre que nous ignorons encore sa vraie nature. La thĂ©orie de Pavlov Au cours de ses Ă©tudes sur le fonctionnement du cerveau Pavlov sâest trouvĂ©, sans lâavoir cherchĂ©, face aux phĂ©nomĂšnes de lâhypnose. Il constata que dans certains cas les chiens nâavaient parfois plus que des rĂ©actions de retardement ou mĂȘme plus de rĂ©actions du tout. Comme si on avait enlevĂ© une partie bien dĂ©finie du cortex cĂ©rĂ©bral. Ils salivaient , mais ne mangeaient plus leur nourriture. Pavlov en conclut a une manifestation dâinhibition, un chemin vers le sommeil. Il obtint mĂȘme sur des chiens dâexpĂ©rience cette espĂšce de sommeil artificiellement provoquĂ© ayant toutes les caractĂ©ristiques de lâhypnose. IntĂ©ressĂ© par ces rĂ©actions, Pavlov parvint Ă dĂ©clencher chez certains de ces sujets dâexpĂ©rience un phĂ©nomĂšne que lâon associe Ă tort trĂšs souvent Ă lâhypnose lâhystĂ©rie. En envoyant des signaux lumineux incohĂ©rents ou contraires, les animaux tombaient dans de violentes crises le rĂ©sultat de ces expĂ©riences, Pavlov fut amenĂ© Ă penser que sommeil et hypnose Ă©taient une mĂȘme chose ». Ătant un sommeil partiel oĂč une partie des hĂ©misphĂšres cĂ©rĂ©braux reste vigilante ». Les modifications de la conscience La thĂ©orie de Pavlov reste basĂ©e sur lâexpĂ©rience animale. Le phĂ©nomĂšne rĂ©el dâhypnotisme ne peut se manifester que sur un ĂȘtre raisonnant et pensant. Lâorigine de ces manifestations chez lâanimal doit ĂȘtre diffĂ©rente de celle des expĂ©riences humaines. On ne peut en effet parler de modification de conscience chez lâanimal. Cette derniĂšre se limitant exclusivement Ă la veille et au sommeil. Selon Pavlov Il sâagit dâun Ă©tat intermĂ©diaire entre la veille et le sommeil. Un sommeil partiel, une inhibition partielle, tant au point de vue topographique quâau point de vue intensitĂ©. » Il reste au cortex des points vigiles permettant, chez lâhomme, le rapport entre lâhypnotiseur et lâhypnotisĂ© ». LâHypnose comprend trois phases la phase dâĂ©galisationla phase paradoxalela phase ultraparadoxale Dans la premiĂšre phase, les rĂ©actions Ă tous les excitants conditionnĂ©s, forts ou faibles, sont la seconde phase, lâexcitant fort provoque une rĂ©action faible ou nulle et inversement, lâexcitant faible une rĂ©action la troisiĂšme phase une rĂ©action peut ĂȘtre obtenue par un stimulus nĂ©gatif », câest-Ă -dire par un stimulus auquel les cellules cĂ©rĂ©brales ne rĂ©agissent pas Ă lâĂ©tat de veille normale. Câest ainsi que lâon peut expliquer les phĂ©nomĂšnes hypnotiques obtenus dans la phase paradoxale appelĂ©e par Pavlov lui-mĂȘme phase de suggestion ». Les dĂ©fauts de la thĂ©orie palvolienne proviennent de trois facteurs essentiels Toutes les expĂ©riences ont Ă©tĂ© faites aux animaux, sans tenir compte de la diffĂ©rence entre les signaux chez lâhumaine et chez lâanimal. Le langage, propre Ă lâhomme, est appelĂ© deuxiĂšme systĂšme de signalisation » par lâĂ©cole pavlovienne fait abstraction des couches inconscientes de lâhomme. Elles ont une importance capitale dans lâaffectivitĂ© de lâindividu et dans la modification de conscience pavlovienne ne tient pas compte de la relation qui sâĂ©tablit entre lâhypnotiseur et lâhypnotisĂ©, le transfert. La thĂ©orie pavlovienne est exclusivement physiologique et fait abstraction de lâexistence mĂȘme de psychologie. Il sâagit donc dâune thĂ©orie purement matĂ©rialiste. copyright © tous droits rĂ©servĂ©s 2018 Bruno Lallement Par Bruno Lallement Bruno Lallement enseigne la mĂ©ditation et les mĂ©thodes dâaccomplissement personnelle depuis 1987Il donne cours et stage dans ces divers domaines. ConfĂ©rencier mais aussi auteur, humaniste et humanitaire
Ă©tatde vigilance, des phases de veille alternent avec des phases de sommeil. Pour longtemps le sommeil Ă©tait considĂ©rĂ© comme un phĂ©nomĂšne passif ; le cerveau entrait en Ă©tat de sommeil quand il nâest pas suffisamment stimulĂ©. A partir des annĂ©es 1950 onâ a compris que le sommeil Ă©tait un mĂ©canisme
Vous avez beau faire de longues nuits, vous ĂȘtes constamment Ă©puisĂ© ? La fatigue persistante, voire chronique, peut sâexpliquer par de nombreux facteurs, pathologiques ou non. Dans ce diaporama, nous vous listons dix causes mĂ©dicales parmi les plus frĂ©quentes, Ă©noncĂ©es par le National Health Service NHS - le systĂšme de santĂ© publique sĂ»r, de nombreuses autres pathologies peuvent entraĂźner une fatigue durable. Câest notamment le cas de toutes les maladies graves, telles que le cancer ou lâaccident vasculaire cĂ©rĂ©bral. La rĂ©cupĂ©ration de ces maladies, souvent longue, ainsi que leurs traitements peuvent aussi gĂ©nĂ©rer une persistante les causes non-pathologiquesPar ailleurs, des causes non-pathologiques peuvent aussi expliquer que vous soyez fatiguĂ© tout le temps - un Ă©tat qui a mĂȘme donnĂ© son nom Ă un acronyme au Royaume-Uni TATT âtired all the timeâ. Parmi elles, lâalimentation joue un rĂŽle trop ou trop peu fatigue l'organismeSi vous sautez des repas ou que vous ne mangez pas suffisamment lors de ces derniers, votre organisme ne reçoit pas suffisamment de calories par rapport Ă ses besoins et peine Ă maintenir un bon niveau dâĂ©nergie. Vous risquez Ă©galement lâhypoglycĂ©mie qui, elle aussi, se traduit entre autres par de la lâinverse, manger en trop grande quantitĂ© ou faire des repas trop riches peut Ă©galement entraĂźner une asthĂ©nie. Et pour cause, sur-sollicitĂ©s, vos organes digestifs vont monopoliser une bonne partie de lâĂ©nergie de votre corps. Consommer des aliments trop sucrĂ©s, en particulier le matin, peut aussi entraĂźner un pic de glycĂ©mie, puis une chute brutale de celle-ci lâhypoglycĂ©mie le manque de sommeil peut ĂȘtre en causeCela peut sembler Ă©vident, pourtant, il est important de le rappeler manquer de sommeil entraĂźne de la fatigue. Or, ne pas dormir suffisamment nâest pas toujours le fait dâune maladie. DâaprĂšs lâInserm, 45 % des 25-45 ans considĂšrent quâils dorment moins que ce dont ils ont besoin et les Français dorment en moyenne 1h30 de moins quâil y a 50 premiĂšre Ă©tape est dâobserver vos heures de coucher et de lever. Peut-ĂȘtre quâil suffirait de vous glisser sous la couette une heure plus tĂŽt pour ĂȘtre moins fatiguĂ©. Si vous Ă©prouvez des difficultĂ©s Ă plonger dans les bras de MorphĂ©e, quelques changements dans vos habitudes peuvent vous aider manger lĂ©ger au dĂźner ;dĂźner plus tĂŽt au moins 2 ou 3h avant de vous coucher ;Ă©teindre toute source de lumiĂšre dans votre chambre ;rĂ©duire les nuisances sonores ;pratiquer une activitĂ© physique rĂ©guliĂšre durant la journĂ©e ;Ă©viter les Ă©crans durant lâheure qui prĂ©cĂšde le coucher ;pratiquer des exercices de respiration ou de mĂ©ditation pour dĂ©stresser ;rĂ©gler la tempĂ©rature de sa chambre entre 16 et 18 ° carences en vitamines entraĂźnent de la fatigueĂtre fatiguĂ© tout le temps peut ĂȘtre le signe dâune carence en vitamine - telles que vitamine D ou la vitamine B-12 - mais aussi dâun manque de fer, de magnĂ©sium ou de potassium. Attention toutefois avant de vous supplĂ©menter, il convient de vĂ©rifier si vous ĂȘtes vĂ©ritablement carencĂ©. Et cela passe par un bilan votre mĂ©decin traitant pourra vous orienter vers la prise de complĂ©ments alimentaires ou simplement vous suggĂ©rer dâaugmenter la consommation de certains aliments, afin de corriger ce dĂ©ficit le stress et la sĂ©dentaritĂ© en causeEnfin, des facteurs comme le stress ou la sĂ©dentaritĂ© peuvent aussi occasionner une fatigue persistante. Pratiquer une activitĂ© physique libĂšre des endorphines hormones du bonheur, augmente les niveaux dâĂ©nergie de lâorganisme et amĂ©liore le sommeil, tandis quâun mode de vie sĂ©dentaire favorise la lĂ©thargie, la somnolence et les troubles du sommeil. Quant au stress chronique, il augmente les niveaux de cortisol et d'adrĂ©naline, qui pĂšsent sur les rĂ©serves d'Ă©nergie de votre corps et vous medical reasons for feeling tired, am I so tired all the time? 12 possible reasons including eating too much, Mirror, 9 novembre 2021. Sommeil, Inserm, 7 septembre 2017. AsthĂ©nie fatigue dĂ©finition, symptĂŽmes et causes, 28 janvier 2021. Notre NewsletterRecevez encore plus d'infos santĂ© en vous abonnant Ă la quotidienne de adresse mail est collectĂ©e par pour vous permettre de recevoir nos actualitĂ©s. En savoir plus.
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